Anne Hidalgo officiellement élue maire de Paris

Afriquinfos Editeur
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Faisant le plein des voix de la gauche unie (PS-Verts-PCF), elle a déclaré dans son discours vouloir "éradiquer le diésel qui constitue un scandale sanitaire et politique".

La droite et le centre avaient annoncé qu'ils voteraient blanc, de même que l'unique représentante du Parti de gauche (PG), Danielle Simonnet.

En début de séance, après un propos introductif du doyen de l'assemblée, Pierre Aidenbaum (PS), les présidents de groupe ont tour à tour été invités à prendre la parole.

 L'ancienne ministre Nathalie Kosciusko-Morizet, qui sera élue mercredi prochain présidente du groupe UMP, était la première à prendre la parole. Elle a prononcé un discours offensif, regrettant une élection qui ne reflète pas "la stricte expression du vote des Parisiens".

Plus tôt dans la semaine, la droite avait déclaré qu'elle était "majoritaire en voix" à l'issue du second tour des élections municipales le 30 mars, en prenant en compte les résultats du premier tour (quatre arrondissements de droite ont élu leurs conseillers de Paris dès le 23 mars) et en excluant les voix qui se sont portées sur le Front national (FN), le PG et Lutte ouvrière (LO). Mme Hidalgo a par ailleurs été sèchement battue dans le 15e où elle était tête de liste, ne recueillant que 36,63 % des voix face à Philippe Goujon. Le président du groupe PS, Rémi Féraud, a rétorqué que les électeurs avaient donné "une majorité nette en voix et sièges" aux listes de la gauche unie.