L’inaction de la communauté mondiale face à la survivance des pires formes de criminalité en Libye depuis le renversement du régime de Mouammar Khadafi le 20 octobre 2011 interpelle la Fondation « Pax Africana »(Forum Panafricain pour la Paix et le Développement).
En étayant sa sortie avec des exemples récents d’actes criminels atypiques impunis et récurrents en Libye ces dernières semaines, cette Fondation fait remarquer que « cette insécurité en Libye intervient dans un contexte géopolitique au Maghreb marqué par la résurrection de nombreux courants islamistes sur les cendres encore fumants du "Printemps arabe". Des islamistes dont les inconduites illicites ont déteint ces derniers mois sur l’Afrique sub-saharienne, par l’intermédiaire de la crise qui a régné au Mali ». Un cocktail qui fait demander ce Forum « à la communauté africaine et au reste de la communauté internationale, pour parer au pire, d’aller au secours des actuelles institutions libyennes issues des récentes consultations électorales, en les aidant surtout à restaurer les attributs de la souveraineté sur le territoire qu’elles dirigent. Cet appui urge à l’heure où les régions du Proche et du Moyen-Orient demeurent à la merci d’un embrasement entretenu par le foyer du conflit armé en Syrie ».
Née en juillet 2010 sur l’initiative d’Edem Kodjo, ancien Premier ministre togolais, « Pax Africana » s’est illustrée ces trois dernières années dans plusieurs crises en Afrique.
(Par Edem Gadegbeku)
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