Les agences de l’ONU passent en revue les opérations humanitaires au Soudan du Sud

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Le directeur exécutif du PAM, Ertharin Cousin, et le représentant de l'ONU Antonio Guterres, doivent passer deux jours au Soudan du Sud pour y rencontrer des personnes déplacées, des partenaires et des autorités locales, avant de traverser la frontière pour rencontrer certains des plus de 80 000 réfugiés en Éthiopie.

"Le déplacement de populations à grande échelle et la perturbation des marchés et des routes commerciale engendrent une crise de la sécurité alimentaire", a déclaré M. Cousin dans un communiqué commun publié à Nairobi.

"Les gens sont dans un grand besoin. L'aide humanitaire nécessite deux choses : la sécurité d'accès aux personnes dans le besoin et les fonds nécessaires pour apporter des denrées vitales, qu'il s'agisse de nourriture, d'abris, de vaccins, de soins médicaux ou autres. Plusieurs pays ont apporté une contribution généreuse, mais au niveau actuel nous ne sommes en mesure que de couvrir une fraction des besoins", a-t-elle dit.

- Advertisement -

Les agences sont alarmées par l'impact des violences actuelles au Soudan du Sud, où plus de 800.000 personnes ont été déplacées par le conflit éclaté le 15 décembre 2013 au Soudan du Sud.

       Cela comprend plus de 68.000 personnes abritées dans les bases de maintien de la paix de l'ONU, ont indiqué les agences, ajoutant que 254.000 autres réfugiés avaient traversé la frontière pour chercher abri et nourriture dans les pays voisins.

       L'accès humanitaire aux réfugiés, aux déplacés internes et aux autres populations vulnérables est de plus en plus difficile en raison des combats qui se poursuivent et des déplacements de la ligne de front, selon les agences.

       L'insécurité et la famine contraignent de plus en plus de Sud- Soudanais à fuir vers les pays voisins et en particulier le Kenya, le Soudan, l'Éthiopie et l'Ouganda, selon le HCR.

       La compétition pour les ressources naturelles, et en particulier le bois et les terres de pâture, a récemment dégénéré en une série d'attaques et de représailles, contraignant jusqu'à 8. 000 réfugiés à fuir le camp de Yusuf Batil.