Urgences sanitaires et Epidémies : l’Afrique s’accorde sur une nouvelle stratégie d’intervention

Afriquinfos Editeur
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Brazzaville (© 2019 Afriquinfos)- Réunis à Brazzaville pour la 69ème session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, les Ministres africains de la santé ont décidé d’une nouvelle stratégie commune pour lutter plus efficacement contre les urgences de santé publique telles les épidémies qui touchent le continent plus que partout ailleurs.

La mise en place d’un système de surveillance plus renforcé pour tous les pays. C’est ce que préconise les ministres africains de la santé pour faire face aux effets dévastateurs des épidémies, comme celle d’Ebola. Le cas de la RDC où la fièvre hémorragique sévit toujours était évidemment au cœur des échanges. Il « rappelle de manière poignante l’importance d’un système de surveillance solide », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

La Stratégie régionale pour la surveillance intégrée de la maladie et la riposte 2020-2030 stratégie exposée lors des travaux de Brazzaville consistera « à mettre en place et à maintenir des systèmes robustes de surveillance de la santé publique et des systèmes de santé résilients et à engager les ressources financières nécessaires (nationales et extérieures) pour les interventions prioritaires, notamment : assurer un bon leadership et des cadres de responsabilisation rigoureux, promouvoir la disponibilité de travailleurs sanitaires qualifiés à tous les niveaux, fournir une rétroaction aux communautés et partager les informations entre États membres, renforcer une surveillance communautaire de qualité pour détecter et signaler rapidement les maladies prioritaires et améliorer les laboratoires nationaux.

Les 47 États Membres de l’OMS au niveau continental sont notamment exhortés à fournir les efforts financiers nécessaires pour rendre effectif la nouvelle stratégie « Grâce à ce nouveau plan de renforcement de la surveillance et de la réponse de l’Afrique aux maladies, nous espérons que les pays feront les investissements nécessaires pour renforcer leurs capacités », a déclaré le Dr Moeti. « En payant maintenant pour une surveillance robuste, on améliorera considérablement la santé des Africains, non seulement aujourd’hui, mais aussi à l’avenir », a ajouté celle qui a été confirmée à son poste pour un nouveau mandat de 5 ans.

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Boniface T.