Revue de presse de la semaine du 8 mai-12 mai 2023

Afriquinfos Editeur
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Windhoek (© 2023 Afriquinfos)- Sur le continent, cette semaine (8 mai-12 mai 2023), les medias se sont intéressés à divers faits, notamment l’inondation en RDC, le 11ème anniversaire de décès de Bob Marley,  au massacre de Shakaholaau Kenya,  aux propos du président Tshisekedi sur la force régionale de l’EAC.

42ème anniversaire de Bob Marley

’42 ème Anniversaire de la Mort du Roi de Reggae: Bob Marley demeure une icône de la usique’’, a titré Matin Libre.

Pour le media, ‘’De génération en génération, le 11 mai reste une date mémorable pour les amoureux du rythme reggae.  En effet, cette journée rappelle la mort de Robert Nesta Marley alias ‘’Bob Marley’’ l’un des artistes les plus connus dans l’histoire de la musique.  Surnommé « The King of reggae’

‘’Bob Marley: 42 ans après son décès’’, a pour sa part titré  SIDWAYA qui rappelle que le chanteur est ‘’décédé le 11 mai 1981, à l’âge de 36 ans, d’un cancer de la peau généralisé à Miami aux Etats-Unis’’. Et de poursuivre : ‘’le plus célèbre des Jamaïcains  est célébré sur la planète comme un prophète’’,  grâce à ses chansons et à l’engagement de ses textes : “Is This Love », “One Love », « No Woman, No Cry », « Could You Be Loved »,’’Africa unite’’, ’’Zimbabwe’’. «’’Quelques-uns de ses morceaux- continuent à entretenir sa renommée mondiale’’. Informe le media.

SIDWAYA souligne en outre qu’‘’au Burkina Faso, la date anniversaire de sa disparition, est marquée depuis quelques années par des concerts grâce aux Marley d’or, une cérémonie de distinction des meilleurs artistes burkinabè et africains. Ainsi, ce jeudi 11 mai dans la cour du SIAO, la 10e édition de la manifestation affiche de grands noms du reggae burkinabè et du continent africain, à savoir Samsk Lejah, Ismo Vitalo, Beta Simone, Serges Kassy, Kajeem, Elie Kamano, Rickson Dolex. C’est en 1962 que Bob Marley commence sa carrière musicale’’.

’42 ans après sa mort, Alpha Blondy et Tiken Jah rendent hommage à Bob Marley’’, informe plutôt Abidjanet.

’Il y a 42 ans que le précurseur du reggae Robert Nesta Marley alias Bob Marley a quitté le monde des vivants. Les grandes figures de ce style de musique en Côte d’Ivoire et en Afrique ont salué, ce jeudi 11 mai 2023, la mémoire de cet homme dont les titres résonnent encore dans le cœur de ses mélomanes’’.

’Tu as vécu 36 ans, Tu es parti il y a 42 ans, Nous fêtons tes 78 ans et ta musique intemporelle n’a pas pris une ride… bien au contraire!!! Elle continue de séduire chaque jour de nouvelles âmes et ton message universel fera toujours echo. J’en veux pour exemple le titre « War », le plus souvent couplé avec « No more trouble », qui est devenu un hymne antiraciste, une ode à la paix et le titre symbole des combats contre toutes les oppressions,’’, a témoigné Alpha Blondy sur sa page Facebook ce jour, écrit le site.

RDC : le président Tshisekedi critique la force régionale de l’EAC

Selon des informations publiées par Africaradio, ‘’Le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, n’est pas satisfait de l’exécution du mandat de la force régionale de la Communauté des États de l’Afrique (EAC). Il l’a dit publiquement mardi 9 mai, au cours d’une conférence de presse à Gaborone, la capitale du Botswana, où le président congolais a séjourné dans le cadre de sa présidence de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), écrit le média en ligne.

‘’RDC: la Communauté est-africaine répond au président Tshisekedi sur ses forces déployées au Nord-Kivu’’, informe sous un autre angle, Rfi Afrique qui détaille : ‘’Le 9 mai, Félix Tshisekedi a remis en question l’efficacité de l’opération militaire de la région. Il a aussi conditionné la poursuite de sa mission après le mois de juin à l’exécution de son mandat. Pour le secrétaire général de l’EAC, ces critiques ne sont pas justifiées.

Pour Peter Mathuki, la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) n’est pas celle décrite par le président congolais, Félix Tshisekedi. « Dire que la force régionale ne fait rien, en si peu de temps, ce n’est pas juste », a-t-il déclaré. Et de détailler : les violents affrontements ont cessé, les rebelles sont en train de se retirer. Tout juste le secrétaire général de la Communauté est-africaine (EAC) reconnaît que le rythme « n’est peut-être pas celui attendu’’,  souligne également Rfi.

Secte au Kenya 

Robert Mackenzie, frère du pasteur Paul Mackenzie, auteur présumé du massacre de Shakahola, affirme ceci, d’après africanews : « J’ai connu, mon frère, comme un homme bon » défend Robert Mackenzie, frère cadet du pasteur kenyan Paul Nthege Mackenzie ancien chauffeur de taxi devenu prêtre et auteur présumé du massacre de la forêt de Shakahola.

 « Il était prêtre dans d’autres églises, mais en 2004, il a officiellement créé sa propre église et ce jusqu’en 2017, lorsqu’il a été arrêté pour la première fois en raison de ses enseignements, alléguant que ses prêches étaient trop radicaux et contraire à la loi et qu’il disait aux parents de ne pas scolariser leurs enfants et aux gens de ne pas prendre de médicaments lorsqu’ils étaient malades. Il a ensuite fermé l’ancienne église en 2019. En 2020, il s’est marié et a déménagé à Shakahola dans le comté de Kilifi pendant environ deux ans, avant que la première affaire ne refasse surface. Il avait l’habitude de venir ici à Malindi pour ses audiences jusqu’en février de cette année quand il a été arrêté à nouveau puis a été relâché sous caution. En avril de cette année, il a de nouveau été arrêté pour la même affaire et est actuellement toujours en prison, » explique Robert Mackenzie’’.

Pendant ce temps, Rfi Afrique fait savoir qu’’’Au Kenya, après la découverte d’une centaine de cadavres dans une forêt au sud du pays, le 25 avril, des autopsies révèlent que des organes manquaient sur certains des corps, selon un document judiciaire consulté mardi par l’AFP. Au total, 133 personnes sont mortes dans le « massacre de la forêt de Shakahola », poussés à un jeûne extrême par le pasteur autoproclamé Paul Mackenzie. Les enquêteurs soupçonnent un « trafic d’organes bien coordonné ».

‘’D’après la police kényane’’,  détaille cette même source, ‘’ce réseau implique plusieurs acteurs. D’abord, le pasteur Paul Mackenzie. Plusieurs fidèles de l’Église Internationale de la Bonne Nouvelle restent disparus, d’autres sont morts de façon mystérieuse et les corps des victimes exhumés ont été retrouvés disséqués, leurs organes enlevés, notamment leurs reins, d’après le rapport d’autopsie.  Explique le media.

Inondation en RDC

‘’RDC : le gouvernement offre des cercueils pour les morts des inondations’’ informe Africanews.

‘’ Des membres du gouvernement de Kinshasa se sont rendus mardi à Nyamukubi et Bushushu, villages dévastés par les inondations qui ont fait plus de 400 morts au Sud-Kivu, dans l’est de la République ‘’démocratique du Congo, où ils ont apporté des cercueils et de l’aide aux sinistrés. ‘’Ces inondations’’, selon la même source, ‘’sont survenues lorsque les rivières Nyamukubi et Chishova ont débordé, emportant tout sur leur passage, après des fortes pluies qui sont tombées dans la région jeudi soir. Le dernier bilan officiel est de 401 morts mais devrait vite grimper, un nombre inconnu de personnes sont portées disparues, et des survivants blessés ont été pris en charge à l’hôpital, a détaillé lundi soir le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya précisant l’organisation des obsèques dignes« , relate le média.

’Dans deux villages de l’est de la République démocratique du Congo, les recherches continuent pour retrouver les corps des victimes, mais « Le plus urgent, c’est de voir comment enterrer les morts »,  a laissé entendre le porte-parole du gouvernement congolais Patrick Muyaya’’, auprès de la BBC

Pour Patrick Muyaya : « Le plus urgent, c’est de voir comment enterrer les morts, comment apporter l’appui aux blessés et de s’assurer que ceux qui sont là puissent être à l’abri – c’est l’évaluation qui a été faite par la délégation gouvernementale. Ensuite, il y a eu des expéditions sur Kalehe avec de la pluie suivant les besoins qui ont été établis pour voir, comment on va séquencer l’appui du gouvernement en fonction des urgences qu’ils remarqueront sur le terrain », note le media britannique.

A la question de savoir  ‘’« Quelle est la réponse que le gouvernement apporte justement à cette situation ? À la population qui se retrouve aujourd’hui, dans des conditions difficiles ? »’’, Patrick Muyaya déclare : ‘’« La réponse est claire parce que les collègues du gouvernement sont partis avec un appui logistique à plusieurs niveaux parce qu’il y a un besoin en termes de médicaments, il faut chercher des abris, (…) mais il y a aussi un besoin d’accompagner les familles dans les deuils qu’elles vont faire. Tout ceci a déjà été pris en compte »’’, rapporte également la BBC.

’Inondations en RDC : les fosses communes suscitent l’indignation nationale’’, fait savoir Libération

’Alors que plus de 4 300 personnes restent portées disparues après les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la province du Sud-Kivu, plusieurs centaines de victimes ont déjà été enterrées dans une ou plusieurs fosses communes. Un traitement jugé scandaleux par l’opposition et la population.

On ne l’avait pas entendu depuis longtemps. Mais, dimanche 7 mai, le docteur Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix en 2018, s’est exprimé publiquement sur Twitter pour relayer l’indignation de ces concitoyens en république démocratique du Congo (RDC). En cause, la tragédie qui a frappé jeudi la province orientale du Sud-Kivu, où lui-même réside. Après des pluies diluviennes qui ont submergé plusieurs villages dans le territoire de Kalehe, plus de 200 corps – parmi les 400 premières victimes recensées – auraient été emballés dans des sacs ou des draps, puis enterrés dans une ou plusieurs fosses communes. Un traitement jugé scandaleux par le célèbre médecin congolais qui a exigé «une sépulture digne pour nos compatriotes décédés à Kalehe», soulignant également «qu’entasser les corps dans une fosse commune témoigne d’un manque de respect des défunts et de leurs familles, et de l’incurie du gouvernement»’’, fait observer cette même source.

Afriquinfos