Bonsoir Afrique du 6 décembre

Afriquinfos Editeur
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Rapatriement en Mauritanie de 329 refugiés mauritaniens établis au Sénégal

NOUAKCHOTT — Un groupe de 329 réfugiés mauritaniens en provenance du Sénégal a été rapatrié, mardi, à Rosso (204 km au sud de la capitale), a appris xinhua de source officielle. Ce groupe, dont le rapatriement est supervisé par le Haut Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (HCR), a été accueilli à son arrivée par les responsables de l'Agence nationale d'appui et d'insertion des réfugiés(ANAIR), qui devra se charger de la réimplantation définitive dans des rapatriés dans leurs localités d'origine. Le HCR a salué la volonté et les efforts des autorités mauritaniennes pour le rapatriement de plus de 20 000 Mauritaniens déportés au Sénégal lors des troubles interethniques de 1989. Le 30 novembre dernier, Mme Neda Asaad Merehb, représentante du HCR en Mauritanie, a déclaré que les autorités mauritaniennes et le HCR travaillent actuellement sur l'organisation de convois pour faciliter le rapatriement du dernier contingent de réfugiés entre le 29 novembre 2011 et le31 mars 2012.

 

Côte d'Iovire : lancement des travaux de réhabilitation du " Bloc ministériel" des AE financés par la Chine

ABIDJAN — L'ambassadeur de Chine en Côte d'Ivoire, Wei Wenhua, et le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel kablan Duncan, ont donné mardi à Abidjan les coups de marteau symboliques lançant les travaux de réhabilitation du "Bloc ministériel" financés à hauteur de 1,7 milliards de FCFA par le gouvernement chinois, a contasté Xinhua sur place. Le "Bloc ministériel" est un ensemble de bâtiments administratifs construit en 1961 et regroupant les services de deux ministères dont le ministère des Affaires étrangères. Sa réhabilitation est financée par le gouvernement chinois et mise en oeuvre par une entreprise chinoise, le Groupe d'Ingénierie de la Construction de JiangSu de Chine. Les travaux qui dureront 15 mois concernent, entre autres, le changement de tous les luminaires, le remplacement des câbles principaux, le remodelage du système de ventilation, l'entretien de l'ouvrage imperméable, le remplacement du système de transformation et de distribution de basse et haute tension, le renouvellement du dallage en mosaïque sur le mur extérieur. " L'achèvement des travaux permettra d'améliorer les conditions de travail, tout en écartant les dangers latents", a souligné l'ambassadeur de Chine, Wei Wenhua.

 

L'Oréal ouvre une filiale au Kenya

NAIROBI — Le géant français de la beauté, L'Oréal, a ouvert une filiale au Kenya, qui servira de plateforme pour accroître les activités du groupe en Afrique de l'est, région qui regroupe l'Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Burundi et l'Ethiopie. La directrice de L'Oréal Afrique de l'Est, Patricia Ithau, a déclaré que l'entreprise souhaite avant tout renforcer son secteur spécialisé dans les salons de coiffure en formant les apprentis aux techniques et les propriétaires de salon à la gestion. "Le Kenya est la plateforme pour l'Afrique de l'Est. La CAE est le bloc commercial moyen en Afrique, qui lui donne un avantage logistique", a-t-elle expliqué, indiquant que la filiale du groupe au Nigeria a ouvert ses portes en septembre. "Par sa mission qui est de rendre la beauté universelle, le groupe permet à l'accès à des produits de qualité qui répondent à tous les besoins de beauté ", a souligné Mme Ithau. L'Oréal est basé en Afrique du Sud depuis 1963, et sa présence dans la zone Afrique-Moyen-Orient comprend désormais neuf filiales,une usine pour les produits de soin pour la peau et les cheveux à Midrand, et un centre de Recherche et Innovation à Johannesburg. Grâce à ses équipes multiculturelles et à ses produits qui répondent aux besoins spécifiques des consommateurs, le groupe est bien placé pour conquérir un milliard de nouveaux consommateurs dans les dix à quinze prochaines années.

 

Congo : Démarrage des études de faisabilité de deux zones économiques spéciales

BRAZZAVILLE — Le ministre congolais en charge des Zones économiques spéciales (ZES), Alain Akouala Atipault, a annoncé mardi à Brazzaville, le démarrage des études de faisabilité de deux ZES par un consortium international. « Nous arrivons là à un stade qui est très important, c'est-à-dire que les premières équipes, les experts internationaux de réputation internationale viennent maintenant à Brazzaville, pour démarrer les études de faisabilité..Aujourd'hui, c'est donc un jour important, pour ce qui concerne ce consortium, nous aurons les résultats de ces études dans six mois, et seulement on saura ce qui pourra être fait sur le plan de la structuration économique et de l'industrialisation de notre pays », a déclaré Akouala, à l' issue d'une première séance de travail avec les experts du consortium Quantic Ltd, Gasprombank, Egis BCEOM International, Bain&Campany, Sync, Gide Loyrette Nouel AARPI. Ce consortium va faire des études de faisabilité des ZES de Brazzaville et de Ouesso, dans le nord- ouest du Congo. Pour diversifier son économie basée sur le pétrole, le Congo envisage la création de quatre zones économiques spéciales, à Pointe-Noire, Brazzaville, Oyo-Ollombo (nord du Congo) et à Ouesso (nord-ouest du Congo).

 

Niger : les responsables des Cours des comptes de l'UEMOA se forment sur la prévention et la détection de la fraude dans les secteurs publics

NIAMEY — Les responsables des Cours des comptes des pays membres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont en formation depuis mardi matin à Niamey sur la prévention et la détection de la fraude dans les secteurs publics. Cette session de formation financée par la Commission de l'UEMOA, vise à renforcer les capacités des magistrats des différents Cours des comptes des pays membres de l'espace et de ceux de la cour des comptes communautaire. Pour le président de la Cour des comptes du Niger, Mme Eliane Alagbada, cet atelier qui vient après les sessions de formation de Bamako et de Lomé, est la concrétisation d'une initiative conjointe des présidents des Cours des comptes des pays membres de l'UEMOA et du président de la Cour des compte de ladite institution. C'est un cadre d'échanges d'expériences pratiques, une plate forme de coordination, de concentration mais aussi de dialogue entre les différentes cours de comptes, notamment de l'espace UEMOA.