Congo : Lancement jeudi d'une campagne de vaccination contre la poliomyélite
BRAZZAVILLE — Le ministère congolais de la santé lancera du 8 au 12 décembre prochain sur l'ensemble du territoire national, une vaste campagne de vaccination contre la poliomyélite, a appris Xinhua lundi à Brazzaville de source officielle. Cette nouvelle campagne marque le 7ème passage de la vaccination contre la poliomyélite dans le pays. Selon le responsable du Programme élargi de vaccination (PEV), le Docteur Herman Boris Didi Ngossaki, cette campagne de vaccination concerne les enfants de 0 à 5 ans et elle a pour objectif d'atteindre 100 %d'enfants congolais. Au cours des six premiers passages de vaccination, quelque 15.000 enfants n'ont pas été vaccinés. « Depuis janvier dernier, jusqu'à maintenant, aucun cas de poliovirus sauvage n'a été confirmé au laboratoire », a dit le Dr Ngossaki, soulignant que les cas de poliovirus sauvage persistent depuis deux mois passés dans certains pays voisins. A l'occasion de cette nouvelle campagne de vaccination, il sera également administré du mébendazole et de la vitamine A à au moins 80 % des enfants de six à 59 mois.
Guinée : le ministre de l'Administration du territoire rend visite aux sièges de l'opposition
CONAKRY — Dans le cadre de la conduite du dialogue politique entre le pouvoir et la classe politique de l'opposition ''radicale'' et ''centriste'', récemment initié par le président guinéen Alpha condé, le ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation M. Allassane Condé, a entamé lundi une visite de courtoisie au siège de certains partis politiques de l'opposition, a-t-on appris de source officielle. Cette visite du ministre, selon Jean Marie Doré, ancien Premier ministre de la transition, secrétaire général du parti de l'Union pour le progrès de la Guinée (UPG), s'inscrit en droit ligne dans le rétablissement du dialogue politique et de la connaissance réelle du fonctionnement à la ''base'' des formations politiques de l'opposition guinéenne.
L'UE fournit une aide supplémentaire à l'AMISOM
BRUXELLES — L'Union européenne (UE) a décidé de fournir une aide supplémentaire de 50 millions d'euros à la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), a annoncé lundi la Commission européenne dans un communiqué. "L'UE oeuvre aux côtés de l'Union africaine pour mettre un terme à la crise en Somalie. Ce soutien à l'AMISOM s'inscrit dans le cadre d'une approche globale que nous avons élaborée pour venir en aide à la Corne de l'Afrique, dans les domaines de la sécurité et de la lutte contre la piraterie, de l'aide au développement et de l'aide humanitaire", a déclaré Catherine Ashton, Haute Représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. Conduite par l'Union africaine, sur mandat du Conseil de sécurité des Nations Unies, l'AMISOM est présente dans le pays de la Corne de l'Afrique depuis 2007 et soutient le dialogue et la réconciliation tout en assurant la protection d'infrastructures clés (bâtiments du gouvernement et aéroport international de Mogadiscio) de manière à permettre aux institutions fédérales de transition d'accomplir leurs tâches. Ces derniers mois, des progrès importants ont été enregistrés sur le plan militaire, l'AMISOM et les forces du gouvernement fédéral transitoire somalien ayant repris le contrôle de la majeure partie de la capitale, Mogadiscio. Depuis le déploiement de l'AMISOM, l'UE est un des principaux bailleurs de fonds de l'opération, à la fois par la facilité de soutien à la paix pour l'Afrique et par les contributions bilatérales de ses Etats membres.
Le Soudan et le Tchad réitèrent l'importance du rôle des forces conjointes à leur frontières
KHARTOUM — Le Soudan et le Tchad ont réitéré lundi l'importance du rôle de leurs forces conjointes à la frontière des deux pays, réaffirmant que les relations bilatérales sont dans les meilleurs états. Pendant les entretiens entre le président soudanais Omar Al-Béchir et son homologue tchadien Idriss Deby Itno, lundi à Khartoum, les deux parties ont convenu de donner plus de pouvoirs aux troupes conjointes du Soudan et du Tchad pour contribuer au développement social à la frontière des deux pays. Al-Béchir a déclaré lors d'une conférence de presse suivant les entretiens que «les relations entre le Soudan et le Tchad sont redevenues normales car ils sont deux pays voisins et leurs peuples sont liés par des liens historiques et religieux avec des cultures communes. «Pendant les pourparlers, nous avons souligné l'avenir des relations sur leur axes différents qu'ils soient militaires, sécuritaires, politiques ou commerciales», a déclaré Al-Béchir. Pour sa part, Deby a réitéré le calme de la situation sécuritaire à la frontière entre les deux pays, en particulier dans la région soudanaise du Darfour qui borde le Tchad. «Les populations dans les deux côtés de la frontière se déplacent librement et en toute sécurité. La force conjointe a fait un bon et sérieux travail durant la période écoulée», a déclaré M. Deby, qui est arrivé lundi à Khartoum pour une visite de 24 heures.
Bénin: Le Conseil de l'entente à l'heure de renaissance
COTONOU — Le Bénin accueille depuis lundi matin le sommet des chefs d'Etats membres du Conseil de l'Entente, organisation sous-régionale ouest africaine. La rencontre est organisée dans le but de tirer cette institution régionale de son sommeil, a-t-on appris. Les présidents du Burkina Faso, du Niger, de la Côte d'Ivoire et du Togo se sont joints à leur homologue du Bénin pour débattre des questions essentielles qui permettraient de remettre cette institution sur les rails. Ils devront analyser les recommandations issues de la session ministérielle qui s'est tenue dimanche à Cotonou. Les discussions, a-t-on appris de source proche de cette organisation, devraient déboucher sur des propositions concrètes relatives au projet de Charte de l'organisation, à la restructuration du secrétariat de l'institution et du Fegece, à la nomination de nouveaux responsables du secrétariat général et du Fonds en vue de relancer les activités dès janvier 2012. La question du mode de financement des activités de l'institution en tenant compte des pesanteurs liées au marasme financier sous-régional est également à l'ordre du jour. L'objectif est de faire en sorte que le Conseil de l'Entente redevienne cet espace de stabilité politique, de fraternité et de solidarité qui a favorisé la coopération économique grâce à la mise en oeuvre de programmes de développement communautaires.