Industries culturelles en Afrique, une mine d’or pas encore suffisamment exploitée (Afreximbank)

Afriquinfos Editeur
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Durban (© 2021 Afriquinfos)- Afreximbank croit en l’émergence des industries créatives et culturelles en Afrique et à leur contribution au développement du continent. On s’explique donc les importants investissements injectés dans ces deux secteurs par la banque panafricaine. Et l’organisation le 19 novembre dernier à Durban du Forum culturel dénommé ‘Creative Africa Nexus (CANEX)dans le cadre de la 2ème édition de la Foire commerciale Inter-africaine (IATF).

La Banque panafricaine mise et pas qu’un peu sur la contribution des industries créatives et culturelles pour l’accroissement du volume d’échanges économiques. Pour preuve, Afreximbank, a franchi une étape importante en soutenant en 2020 la production, la distribution et la consommation de contenus et produits créatifs à hauteur de 500 millions de dollars. Ces secteurs constituent de véritables moteurs pour promouvoir le commerce entre les Etats africains, dans le cadre de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), soutiennent les responsables de la banque.

C’est cet engagement et ce message qu’ils sont venus portés lors du Forum culturel Creative Africa Nexus (CANEX) organisé à leur initiative le 19 novembre dernier à Durban. Le président d’Afreximbank, Pr Benedict Oramah a notamment mis en exergue les réalisations de sa banque dans l’optique de révolutionner le secteur des industries créatives et culturelles dans les domaines de la musique, du cinéma et du textile.

Il s’agit de la mise sur pied d’usines de textiles pour la fabrication de tissus africains, du soutien à l’implémentation de plateformes de streaming made in Africa,  ou encore le pilotage d’un Système de paiement et de règlement panafricain (PAPSS) qui va contribuer grandement à soutenir l’exportation et l’importation de contenus créatifs à travers l’Afrique.

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«Il permettra aux Africains de payer les biens et services transfrontaliers en monnaies nationales, l’importation de contenus créatifs à travers l’Afrique», insiste Pr Benedict Oramah.

S. B.