En Afrique du Sud, l’ANC demande une enquête sur les assassinats politiques

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Cet appel a été lancé à l'issue d'un sommet de trois jours à Johannesburg entre l'ANC et ses partenaires politiques, le Parti communiste sud-africain (SACP) et le Congrès des syndicats sud-africains(COSATU).

Les trois parties ont souligé le besoin de créer une brigade de police spéciale afin d'enquêter sur les assassinats politiques.

Le secrétaire général de l'ANC, Sihle Zikalala, a affirmé dans une déclaration publiée à la fin du sommet que " tous les assassinats, y compris ceux commis à l'encontre d'autres partis politiques", devraient faire l'objet d'une enquête.

Depuis l'année dernière, 21 membres du Parti de la liberté nationale ont en effet été assassinés, de même qu'un nombre indéterminé de politiciens locaux affiliés à l'ANC, selon l'Agence de presse sud-africaine (SAPA).

M. Zikalala a déclaré qu'il avait également été décidé d'établir une commision chargée d'enquêter sur toutes les allégations formulées à l'encontre des cadres de l'alliance composée de l'ANC, du SACP et du COSATU.

Parmi les neuf provinces du pays, celles de Kwazulu-Natal et de Mpumalanga ont été les plus touchées par les assassinats politiques. Le dernier meurtre en date est celui de Wandile Mkhize, un des chefs de l'ANC dans la municipalité du District d'Ugu, dans la province de Kwazulu-Natal. M. Mkhize a été assassiné le 30 juin à son domicile de Port Shepstone, sur la côte méridionale de la province. Le motif du meurtre reste inconnu, et aucun coupable n'a été arrêté.

Selon les derniers chiffres du COSATU, les assassinats politiques à Mpumalanga seul ont fait plus de 10 morts depuis 2006. Toutes les victimes avaient dénoncé la corruption dans la province.