UA : le président Boni place son mandat sous le signe du règlement des conflits

Afriquinfos Editeur
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Après le passage de témoin avec son prédécesseur, le chef de l’Etat équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, le leader béninois s’est engagé à « assumer sans faille et avec l’esprit de responsabilité cette obligation statutaire » de l’UA, annonçant une mission qui consiste à travailler pour le développement durable et pour « un monde plus juste et plus solidaire ».

 Yayi Boni assumera cette charge de même que celle liée à la présidence tournante aussi de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qu’elle a obtenue samedi soir lors d’un mini-sommet des dirigeants de cette région, au détriment de son homologue nigérian Goodluck Ebele Jonathan qui convoitait la place.

 Pour lui, avec les multiples crises sociopolitiques qui continuent d’ébranler l’Afrique, « le 18e sommet de l’Union africaine se tient à un moment crucial de l’évolution » de ce continent qui, malgré tout, affiche des taux de croissance économique impressionnants, atteignant pour certains cas la barre des deux chiffres.

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 Parmi les foyers de tension préoccupants, il a cité la région du Sahel caractérisée aujourd’hui par la circulation des armes après les révolutions d’Afrique du Nord dont celle libyenne en particulier. La « tentative de déstabilisation du gouvernement légitime de la République du Nigeria » est un autre dossier chaud.

L’intérêt s’étendra au domaine économique où la promotion des infrastructures, la croissance de qualité, et le renforcement des échanges entre les Etats africains pour accroître le commerce intra-africain sont inscrits au menu des actions envisagées, lesquelles intégreront en outre le renforcement du processus d’intégration régionale, l’unité d’action et la solidarité des peuples.