Libye : appel à la création d’un fonds mondial pour la récupération des armes

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Pour le nouveau dirigeant qui a assuré les leaders africains d'une transition pacifique en cours, la récupération des armes en circulation, la sécurisation des frontières libyennes avec les pays voisins puis la lutte contre l'immigration irrégulière, le trafic de drogues et d'armes représentent les défis les plus immédiats pour la reconstruction de la Libye.

 Son gouvernement, a-t-il annoncé, propose la tenue d'une conférence régionale des ministres de l'Intérieur sur la paix et la sécurité afin de coordonner et créer les mécanismes pour lutter contre les menaces évoquées.

La rétrocession des fonds libyens gelés par les pays étrangers lors de la révolution afin de paralyser le colonel Kadhafi constitue une autre préoccupation, a en outre indiqué Abdul Rahim al-Kaeb, plaidant pour que ces pays restituent lesdites ressources "pour renforcer la confiance du peuple libyen", qui s'est libéré dans la douleur de "42 années de dictature sauvage et barbare".

- Advertisement -

Un autre appel a été lancé en direction des pays africains et le reste du monde pour refuser l'asile aux dignitaires de l'ancien régime accusés d'être impliqués dans la répression contre le peuple libyen.

Abdul Rahim est l'un des nouveaux dirigeants africains accueillis par la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union dimanche. Le président sortant de la Commission de l'organisation continentale, Jean Ping, s'est félicité de ce que "la Libye a payé sa contribution (statutaire) de 2012 ainsi que tous les arriérés qu'elle avait trouvés".

Le nouveau pouvoir a promis de s'impliquer avec un engagement ferme dans le fonctionnement de l'UA.

U