David Mganga, président de l'Organisation des personnes victimes d'albinisme dans la région de Morogoro, a lancé cet appel dans un communiqué publié par la presse, l'informant des risques auxquels font face les albinos.
Cité mardi par le journal Guardian, M. Mganga a indiqué que si la société pouvait identifier les personnes impliquées dans les actes criminels ciblant les albinos, le problème pourrait être définitivement résolu.
Les personnes avec l'albinisme étaient toujours des victimes dans ce pays situé dans l'est de l'Afrique, où les parties de leurs corps sont considérées comme garanties de bonheur et de fortune.
M. Mganga a appelé le gouvernement, par ses institutions de la défense et de la sécurité, à coopérer avec la société, pour mettre fin aux menaces faites par les personnes qui font le trafic d'organes des albinos.