Bénin : le gouvernement et les centrales syndicales reprennent la négociation sur la crise sociale dans le secteur de l’éducation

Afriquinfos Editeur
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"Au cours de notre négociation dont les débats ont durés plusieurs heures, nous sommes arrivés à identifier le problème majeur de la crise qui secoue depuis janvier dernier le secteur de l'éducation au Bénin", a annoncé à la presse le Premier ministre Pascal Koupaki, à l'issue des débats.

Il a expliqué que le réel problème se situe au niveau de la transformation de l'allocation d'incitation à la fonction enseignante de 25% en coefficient de revalorisation de 1,25 de l'indice de traitement au profit de tous les agents de l'Etat.

"Dans ce contexte, le problème majeur identifié est l'allocation d'incitation à la fonction enseignante, que la commission nationale de négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales vont étudier dans les jours à venir afin de trouver une issue favorable à la crise sociale dans le secteur de l'éducation au Bénin", a-t-il indiqué.

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Mais pour le porte-parole du Front des enseignants des trois ordres de l'enseignement du Bénin, M. Paulin Gbénou, les organisations syndicales du secteur de l'éducation au Bénin, n'enlèveront leur motion de grèves qu'à partir du moment où le gouvernement prendra des actes concrets pour la satisfaction de leurs revendications.

"Bien vraie, nous avons ensemble avec l'exécutif béninois identifiés le réel problème de la crise sociale qui secoue depuis bientôt trois mois le secteur de l'éducation au Bénin. Mais nous ne sommes pas prêt à baisser la garde, tant que le gouvernement du président Boni Yayi ne prend pas des actes concrets pour la satisfaction du problème relatif à l'allocation d'incitation à la fonction enseignante dans notre pays", a-t-il fait remarquer.