Bénin: Des partenaires s’inquiètent du faible avancement des réformes structurelles et institutionnelles

Afriquinfos Editeur
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"Les réformes engagées par le gouvernement béninois depuis avril 2011, sont indispensables pour accélérer la croissance économique et l'amener autour du minimum de 7 % requis pour lutter contre la pauvreté et réaliser les objectifs du millénaire pour le développement", a souligné, le chef de file des partenaires techniques et financiers, Mme Thomas Nados Békéléké.

Dans son discours à l'ouverture du conseil d'orientation de la stratégie de croissance pour la réduction de la pauvreté, Mme Nados Békéléké a souligné que le faible avancement de ces réformes ne permet pas d'améliorer le climat des investissements.

"S'agissant des réformes qui touchent directement les structures administratives et institutionnelles, il est souhaitable que le gouvernement élabore et mette en œuvre un cadre unique de référence doté des ressources suffisantes, pour toutes les actions de réformes de la fonction publique, afin d'éviter la dispersion d'énergie et rendre efficace l'appui des partenaires techniques et financiers", a-t-elle souhaité.

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En matière de réformes structurelles, elle a fait observer que "nous sommes heureux de savoir que grâce à la détermination du gouvernement, la réforme de la gestion des finances publiques s'inscrit désormais dans le cadre d'un plan de travail annuel au titre de l'année 2012 et les partenaires techniques et financiers tiennent à faire remarquer que ceci est une avancée qui renforce l'efficacité de l'intervention".

Par ailleurs, elle a averti que les grèves et autres tensions sociales au sein de l'administration publique et de l'enseignement représentent, si l'on n'y prend pas garde, des risques à la stabilisation du cadre macro-économique ainsi qu'à la mise en œuvre du chantier des réformes".