Pour elle, l'égalité de traitement doit être de rigueur entre l'administration et les autres entités ayant des représentants à la CENI. Selon Mme Camara, pour sortir de l'impasse politique actuelle en Guinée, il est indispensable que le pouvoir renonce à la politique des faits accomplis, à sa tentative d'imposer une politique totalitaire vouée à l'échec et que l'opposition dite " radicale'' de renoncer à sa stratégie de l'obstruction et de la tension, en privilégiant le dialogue franc et fraternel.
"Ceux qui, par calculs égoïstes veulent se murer dans l'intransigeance, en refusant le compromis sur les questions essentielles relatives à l'avenir du pays, devront prendre leur responsabilités'', a clairement affirmé la porte-parole du FDP, tout en ajoutant que "la finalisation du dialogue par un véritable accord politique inter-guinéen qui doit sceller le retour à la sérénité et ramener un minimum de confidence'' entre les acteurs politique du pays.
Elle estime que c'est l'absence d'accord détaillé et écrit qui avait permis toutes les dérives observées au cours de la transition de 2010 et qui explique en grande partie les causes de la crise politique actuelle en Guinée.
"Nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir pour ne pas donner au peuple de Guinée et à l'opinion internationale l'image désastreuse d'une opposition désunie et incapable de s'entendre sur un minimum, face à un pouvoir décidé à faire passer en force ses choix contestés'', a précisé Mme Salla Fany Camara.
