Il a indiqué que, le 21 février, une dizaine d'agents de la Force d'intervention rapide a fait irruption dans le studio de la radio Bombolom FM sans aucun mandat d'arrêt ni notification préalable, pour interrompre le journal parlé de 14 heures, l' arrêter et le conduire manu militari dans les locaux du ministère de l'Intérieur où il a subi un interrogatoire pendant plusieurs heures avant d'être relâché le même jour.
« Comme le ministre de l'Intérieur, Fernando Gomes a affirmé qu'il ignorait totalement mon interpellation, j'ai décidé de saisir le ministère public, d'autant plus qu'il y a eu violation du studio de Bombolo FM, violation de la liberté de la presse et tentative d'intimidation », a-t-il expliqué avant d'ajouter que c’est la deuxième fois qu'il fait l'objet d'une interpellation.
« Au mois de juillet dernier, j'ai été copieusement insulté à l' état-major des forces armées par les hommes du général Antonio Injai, chef d'état-major des armées, pour avoir fait un reportage sur les affrontements inter-ethniques entre Mandingues et Balantes, au nord-est de Bissau pour une question de rizières », a-t-il rappelé.
