Des tirs d'armes à feu et une série d'explosions ont secoué la ville, et c'est un marché local qui a essuyé la plus grande partie des violences entre l'armée et un groupe de combattants présumés membres de la secte islamiste Boko Haram, selon un porte- parole militaire.
Cet embrasement semble faire suite aux affrontements qui avaient opposé l'armée au mouvement Boko Haram la semaine dernière, et au cours desquels au moins un combattant avait été tué et plusieurs autres arrêtés dans une descente de la Force conjointe nigériane.
L'armée a porté à huit le nombre de pertes de Boko Haram dans ce nouvel affrontement, tandis que les sources locales ont rapporté davantage de morts et blessés dans la population civile ce lundi.
Cette ville est le théâtre d'une escalade des conflits entre l'armée et Boko Haram depuis le 1er février, date à laquelle la police secrète nigériane a indiqué détenir le porte-parole de ce groupe radical, Abu Qaqa.
Démentant l'arrestation de son porte-parole, le groupe a cependant menacé de mener davantage d'attaques dans des villes du nord comme Maiduguri et Kano pour prouver qu'il n'abandonnera pas le combat face à la répression de l'armée.
