"Cette rencontre de Cotonou se fixe comme objectif de cerner la notion de code électoral à travers des échanges d'expériences en matière d'application des lois et codes électoraux en Afrique de l'Ouest et faire ressortir les leçons apprises, les défis et les perspectives en matière de mise en oeuvre des codes électoraux dans certains pays de l'Afrique de l'Ouest", a déclaré Mme Fatoumatou Batoko-Zossou, présidente du Conseil d'administration du réseau ouest-africain pour l'édification de la paix (WANEP- Bénin).
Pour la représentante de Open Society Initiative for West Africa (OSIWA), Mme Nadia Nata, le code électoral devrait en effet être considéré comme l'instrument légal N°1 de mise en oeuvre des élections.
"Il constitue entre autres : un mécanisme essentiel voire indispensable de toute démocratie ; un moyen de participation directe des citoyens au gouvernement (gouvernement par le peuple) ; ainsi qu'un moyen de détermination de la forme de la représentation (système électoral) et toutes ses implications pour le bon fonctionnement de la démocratie", a-t-elle souligné.
Ainsi, au cours de cette rencontre de 48 heurs, la trentaine d'experts et praticiens en matières électoraux, venus du Bénin, du Sénégal, du Togo, du Mali et de la Côte d'Ivoire, vont également échanger, entre autres, sur "Permanences et ruptures dans la pratique de la conception et du contrôle de constitutionnalité des lois électorales béninoises" ; "Les codes électoraux à l'épreuve de la gestion des contentieux électoraux" et "Les codes électoraux à l'épreuve de la gestion du fichier électoral : leçons apprises de l'apurement, de la mise à jour et de l'audit".
