Selon le code électoral sénégalais, les militaires et paramilitaires votent de la même manière que les civils du pays, mais en tenue civile.
Pour des raisons de maintien de l'ordre sur l'ensemble du territoire sénégalais et de la frontière, notamment du jour du vote général, les militaires et paramilitaires votent sur deux jours.
A l'issue du vote, les urnes contenant les listes d'émargement seront scellées et acheminées au tribunal départemental où elles seront gardées jusqu'au jour du scrutin général. Le dépouillement se fera en même temps que les votes des civils. Selon plusieurs sources, le scrutin militaire et paramilitaire n'aura pas lieu dans sept départements du pays, faute d'électeurs inscrits.
En plus de la candidature du président sortant Abdoulaye Wade, le Conseil constitutionnel a validé les candidatures de trois anciens Premiers ministres (Macky Sall, Idrissa Seck et Moustapha Niasse), de deux anciens ministres des Affaires étrangères (Cheikh Tidiane Gadio et IbrahimaFall), des anciens ministres (Doudou Ndoye, Ousmane Tanor Dieng et Djibril Ngom), ainsi que celles de deux candidates, la styliste Diouma Diakhaté et la professeur d'université Amsatou Sow Sidibé.
Au total, 5.080.294 électeurs civils ont été inscrits sur le fichier électoral qui compte également 23.904 militaires et paramilitaires. Les Sénégalais qui votent à l'étranger sont au nombre de 204.433.
Pour le vote général du 26 février, la carte électorale compte 11.904 bureaux de vote répartis dans 6.192 centres de vote. Le département de Dakar se taille la part du lion avec 885 bureaux de vote. La campagne électorale prend fin le 24 février.
