Adhésion du Togo aux Statuts de Rome : Acte volontaire ou injonction de la Coalition de CPI ? (ANALYSE)

Afriquinfos Editeur
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Il ne fera l'ombre d'aucun doute que le Togo qui a enregistré des progrès significatifs en matière des Droits de l'Homme à la satisfaction de la Communauté internationale ne tergiversera pas à adhérer à une institution qui contribuera davantage à redorer son image internationale après une sombre histoire décennale qui a terni sa réputation d'antan.

L'ouverture politique du nouveau régime, la configuration pluraliste du nouvel exécutif, l'enclenchement du processus de réconciliation nationale, le retour au bercail des exilés, les grands chantiers de reconstruction, la reprise du partenariat multiforme, les efforts certes lents mais probants d'amélioration des conditions de vie de Togolais, sont autant de lueurs d'espoirs pour un meilleur lendemain pour le Togo.

La diplomatie togolaise se redore. La récente visite, la première d'une secrétaire d'Etat américain au Togo est un signe on ne peut plus fort de la marque de reconnaissance d'un Togo respectable et qui a sa place dans le concert des Nations malgré sa petite superficie.

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Le Togo fera, sans aucun doute son entrée, dans la Cour des Grands, fort de son inébranlable engagement à bâtir un Etat de Droit, de Justice pour Tous.

Lomé a déjà promis l'année dernière d'être partie aux Statuts de Rome. Bon nombre de pays de la planète n'ont pas bonne presse plus que le Togo en matière des Droits de l'Homme, et le Togo ne se reproche rien en ne se laissera pas harceler pour à la fameuse Juridiction de Rome adhérer.

Les colporteurs de supputations sur les craintes pour le Togo de ratifier les textes de Rome ne semblent d'aucun fondement solide pour rien.