Revue de la presse malienne du 7 février

Afriquinfos Editeur
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L'Essor

La ville de Bamako, à l'instar du reste du territoire national, est depuis hier littéralement enveloppée par une épaisse brume de poussière. Cette situation, prévoient les services météorologiques, pourrait durer jusqu' au 13 février. Selon Mohamed Koité, le chef de section prévision environnement de la division recherche développement de la Direction nationale de la météorologie, il s'agit d'un mouvement d'air humide et de vents forts soufflant d'est en ouest entre 40 et 50 kilomètres du sud algérien vers nord du Mali. La poussière qu'ils soulèvent en ratissant le Sahara, combinée à l'humidité favorisée par la vague de neige qui frappe actuellement l'Europe et le Maghreb, occasionne cette brume de poussière dense. La visibilité est réduite à 100 mètres aux moments de forte densité, et à 1000 mètres aux moments de faible densité, note le spécialiste. Cette situation n'est pas une nouveauté dans notre pays, rappelle Mohamed Koité. Nous avons connu une situation analogue en novembre dernier. La présente devrait durer jusqu' au 13 février avec une baisse de la température. Mais le mercure devrait légèrement remonter entre les 11 et 12 février. Une nette amélioration de la situation sera observée dans la région de Kidal à la même période.

L'Indépendant

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Le Barreau du Mali constate depuis le 17 janvier que certaines localités font l'objet d'attaques et d'agressions perpétrées des bandes armées. Ces agressions ont occasionné des pertes en vies humaines et la destruction des biens. Face à cette situation, le Barreau du Mali s'inquiète de l'évolution de ces événements qui remettent en cause l'intégrité du territoire et l'unité nationale. Le Barreau du Mali condamne fermement les atrocités commises et fustige toutes formes de violences comme moyen d'expression dans un Etat de droit. Il exige que les auteurs de ces faits soient poursuivis et traduits devant la justice. Aux familles endeuillées et durement éprouvées, le Barreau du Mali se joint à la nation entière pour présenter ses condoléances les plus attristées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Le Barreau du Mali exhorte les plus hautes autorités à mettre tout en œuvre pour défendre l'intégrité du territoire et assurer la protection des personnes et des biens.

Le Républicain

Le conflit au nord du pays entre fils du pays, depuis son éclatement le 17 Janvier dernier a durement éprouvé toutes populations maliennes du nord comme du sud dans ses différentes composantes. Les amis du Mali aussi ont durement ressenti cette crise interne malienne. Tous conjuguent aujourd'hui leurs efforts pour une issue heureuse en apportant paix et stabilité. Profondément religieux, le réflexe de recherche de la paix a amené l'ensemble du pays à prier et demander le retour à la normalisation, à la paix visité au Mali. A l'issue des appels pressants du président du Haut Conseil islamique, l'Imam Mahmoud Dicko, diffusés à la télévision nationale et les radios locales, la grande prière du vendredi a donné l'occasion aux musulmans de se réunir, tous autour d'un seul objectif prioritaire : la fin de la guerre et l'entente entre les fils du pays. Idem chez les chrétiens dimanche où une longue méditation est faite pour la paix et la sécurité dans notre pays. En ce qui concerne les oulémas, le Maouloud où l'anniversaire de la naissance du prophète Mohamed (Paix Sur Lui) célébré dans la nuit de vendredi à samedi dernier, a offert à la communauté musulmane du Mali, une circonstance supplémentaire pour demander au Tout Puissant Miséricordieux la grâce divine, paix et réconciliation nationale entre les fils du Mali, qu' ils soient blancs ou noirs.