AQMI a rendu récemment public un communiqué revendiquant l'enlèvement d'un gendarme mauritanien et proposant sa libération contre celle de deux de ses membres détenus par Nouakchott.
Le ministre qui s'exprimait en marge de la cérémonie de clôture du sommet des pays du champ (Algérie, Mali, Mauritanie et Niger), a souligné que « le gendarme enlevé est un soldat comme tous les soldats mauritaniens, donc engagé volontaire pour défendre son pays avec tous les risques que cela comporte, à l'image de tous ceux qui ont payé de leur vie en défendant leur patrie face aux bandes terroristes ».
Par ailleurs, le ministre a loué les efforts consentis par les pays du champ en vue de mettre en place une stratégie commune pour faire face à la menace terroriste.
En novembre dernier, des hommes élément d'AQMI avaient enlevé un gendarme à Addel Begrou, dans l'est mauritanien.
La Mauritanie a récemment lancé un appel à l'assèchement des sources de financement des organisations à travers le refus de payement de rançons aux preneurs d'otages.
