Dans un communiqué cité par l'Agence Nouakchott d'Information (ANI), AQMI a indiqué avoir obtenu des renseignements selon lesquels des troupes françaises, appuyées par l'armée algérienne, s'activent dans la zone en vue d'une action "imminente" visant à libérer les otages.
Depuis plusieurs mois, AQMI détient neuf otages occidentaux, dont six Français que le mouvement terroriste séquestre dans le nord du Mali.
Le communiqué met en garde la France, la Grande Bretagne, la Hollande et la Suède contre toute participation ou soutien à ces opérations contre les moudjahidines dans le nord du Mali.
"Cela constitue une signature de l'arrêt de mort de leurs ressortissants et une démission par rapport à leur devoir de les protéger", souligne le communiqué.
AQMI indique que si cette opération se solde par la mort des otages, ceux qui y prennent part seront "les seuls responsables (.. .) de toutes les conséquences de l'opération".
Le communiqué fait ressortir que les moudjahidines ne veulent pas d'une fin tragique et "tiennent plutôt à une solution pacifique et juste du problème des otages occidentaux".
"Nous adressons un appel urgent aux familles de ces otages pour exercer toutes les pressions possibles sur leurs gouvernements afin qu'ils abandonnent tout soutien ou accord en faveur de cette opération qui conduira sans doute à la mort des leurs", indique le communiqué.
AQMI s'adresse aussi aux médias européens, leur demandant de faire un coup de projecteur sur "les dangers de cette situation et l'attitude des gouvernement qui n'accordent aucune importance à la vie de leurs ressortissants".
"Combien de sottises avaient vous commis par le passé ! Votre politique à l'égard des moudjahidines est erronée, il est temps de la revoir", conclut le communiqué de l'organisation terroriste.
