Abul-Qaqa, porte-parole de la secte, a affirmé dans une conversation téléphonique avec la presse locale que le groupe était responsable des attaques de jeudi et de vendredi dans ces quatre villes, attaques qui ont causé plus d'une vingtaine de morts.. "Nous sommes en train d'élargir nos frontières à d'autres endrtois afin de montrer que l'instauration de l'état d'urgence par le gouvernement fédéral nigérian ne va pas nous décourager. En fait, nous pouvons toujours changer nos tactiques. Nous pouvons réellement aller où nous voulons aller. Pour le retour de la paix", a-t-il déclaré.
"Le gouvernement fédéral doit libérer tous nos frères qui ont été incarcérés dans divers prisons", a-t-il dit.
Selon lui, l'attaque à Mubi, dans l'Etat d'Adamawa, était l'actualisation de l'ultimatum donné à l'endroit des chrétiens pour qu'ils quittent le nord du Nigeria.
