Bénin: le premier vice-président de l’Assemblée nationale fait le point des actions de l’instance parlementaire

Afriquinfos Editeur
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"Au regard de l'importance et de la qualité des lois votées, nous pouvons, sans fausse modestie, nous féliciter du chemin parcouru en si peu de temps", s'est réjoui le premier vice-président de l'Assemblée nationale.

En moins de huit mois, les députés ont voté 40 lois, parmi lesquelles quatre lois ordinaires sont indispensables, selon M. Yotto, au renforcement de la démocratie et à l'amélioration des conditions de vie des Béninois. Il a cité la loi N° 2011-20 du 30 août 2011 portant sur la lutte contre la corruption et autres infraction connexe en République du Bénin, de même que la loi N° 2011-25 du 26 septembre 2011 portant sur les règles générales applicaples aux personnels militaires des forces de sécurité publique et assimilés dans le pays.

Le parlement a aussi voté la loi des Finances, gestion 2012, pour laquelle M. Yotto a noté avec satisfaction l'esprit patriotique dont chacun des députés a fait preuve en dépit des divergences politiques. "Cette capacité à nous entendre autour des questions essentielles notamment celles touchant la vie des populations béninoises, est la preuve de la vitalité du processus démocratique en cours dans notre pays depuis plus d'une vingtaine d'année", a fait remarquer le vice-président.

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Toujours au titre des lois ordinaires, le parlement a également doté le pays de la loi 2011-26 du 27 septembre 2011 portant sur la prévention et la répression des violences faites aux femmes.

"Toutes ces différentes lois sont de grande portée sociale et économique", a-t-il indiqué.

Dans le domaine des lois organiques, le parlement a voté la loi N° 2011-27 relative aux conditions de recours au référendum en République du Bénin, qui permettra désormais au Bénin de procéder à la révision de sa constitution veille de 22 ans, a-t-il rappelé.

De même, le vice-président a rapplé que le parlement a procédé à la désignation de ses représentants à la Haute Cour de Justice (HCJ), à la Commission nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) et dans les parlements régionaux tels que le parlement panafricain (PAP), le parlement de la CEDEAO et le Comité interparlementaire de l'UEMOA.

Néanmoins, le vice-président a appelé le parlement à faire ses efforts sur le plan de contrôle de l'action du gouvernement. "Des efforts restent à faire pour que l'Assemblée nationale parvienne à remplir convenablement cette fonction essentielle considérée comme le deuxième volet de notre mission constitutionnelle", a-t-il reconnu, avant de déclarer que "Personne ne doit se déroger à cette mission, car, que nous soyons de l'opposition ou de la majorité parlementaire, nous serons tous comptables demain avec le gouvernement devant l'histoire, de la consolidation ou non de notre processus démocratique".

Sur le plan de la diplomatie parlementaire, il a noté que, dans un contexte de mondialisation des expériences démocratiques et de multiplication des échanges, " l'Assemblée nationale parvient, depuis la précédente législature, à faire entendre davantage sa voix et à participer pleinement aux grands débats, échéances et enjeux internationaux".