Dans un message à la nation, lu par un de ses conseillers, le chef de l'Etat, qui est hospitalisé en France, a demandé à tous de relever les défis de la réconciliation nationale, de la stabilité politique, de la consolidation de l'Etat de droit et de la crédibilité de l'Etat.
"Il est temps de faire preuve de pragmatisme afin d'identifier, de combattre et d'extirper, une fois pour toutes, les facteurs qui sont à l'origine de l'instabilité cyclique de nature à remettre en cause la paix et la cohésion nationale" a-t-il poursuivi.
Le président Sanha a estimé à cet égard que la conférence nationale de réconciliation qui se tiendra en début 2012 va contribuer à la solution des problèmes à l'origine des tensions qui agitent la société.
Il n'a par ailleurs souligné que la tentative de coup d'Etat du 26 décembre, qui a transmis au monde entier une image négative de la Guinée-Bissau, constitue un motif pour la mise en oeuvre rapide du projet de réforme au sein des forces de sécurité et de défense.
Pour que cette réforme puisse être mise en oeuvre, il a appelé les institutions publiques, militaires et paramilitaires "à briser les réticences et les craintes par rapport au processus" et à prendre part au processus de démobilisation, condition sine qua non à la transformation des forces de sécurité et de défense en facteurs de stabilité, de paix et de développement.
Il a souligné que l'appui et l'assistance des partenaires au développement ne seront possibles que dans un contexte de paix et de stabilité.
Il a aussi appelé à relever défi au nveau de la justice afin de mettre un terme à l'impunité en Guinée-Bissau.