Sans donner plus de précisions sur ces accusations, il a "exigé que le gouvernement fasse toute la lumière sur cette affaire".
Les autorités bissau-guinéennes avaient qualifié ces événements de "tentative avortée de subversion de l'ordre constitutionnel" par un groupe de militaires.
La mutinerie a été mise en échec par des soldats loyalistes sous la direction du chef d'état-major général des armées, le général Antonio Injai.
Le présumé cerveau de la mutinerie, le chef d'état-major de la marine, le contre-amiral Bubo Na Tchuto, ainsi que d'autres officiers supérieurs, ont été arrêté, selon les radios locales.
Par ailleurs, l'Opposition Démocratique a lancé un vibrant appel à la communauté internationale afin d'aider la Guinée-Bissau à renforcer le combat contre le narcotrafic.
M. Diallo a aussi profité de l'occasion pour accuser le bataillon angolais (établi à Bissau) d'être une force d'occupation qui s'ingère dans les affaires intérieures de la Guinée-Bissau, puisqu'il est intervenu pour assurer la protection du Premier Ministre Carlos Gomes Junior.