La circulation a repris son cours normal mardi à Bissau, alors que les commerces et banques ont rouvert leurs portes.
Une trentaine de personnes, dont le contre-amiral Bubo, considéré comme le cerveau de la mutinerie, ont été arrêtés, selon les mêmes sources.
Durant toute la nuit de lundi à mardi, des échanges de coups de feu et de fortes détonations d'armes lourdes étaient entendues. La maison du député du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), Roberto Ferreira Cacheu, a été détruite, indiquent les radios.
Dans un communiqué de presse, le gouvernement a fait état de " vols d'armes et de munitions dans la poudrière de l'état-major et de civils impliqués dans l'attaque de l'état-major". Mais, le gouvernement affirme ignorer les raisons de la mutinerie.
Pour sa part, le chef d'état-major a affirmé, au cours d'une conférence de presse lundi soir, que les mutins voulaient " remettre en question la situation de paix qui prévaut dans le pays ".