A en croire ceux-ci, tout est parti d'une bagarre entre un jeune autochtone Abidji (langue parlée dans la région) et un élément des FRCI dans un maquis (bar) de la ville.
La mort du jeune autochtone a entraîné une vague de représailles perpétrée par les membres de sa communauté sur la communauté allogène Malinké (originaire du nord) et sur les soldats FRCI dont la base a été attaquée.
Au total, deux soldats des FRCI, un jeune Malinké et un jeune Abidji ont trouvé la mort dans les incidents.
Le décès des deux militaires et des deux civils a été confirmé lundi soir par le ministère ivoirien de la Défense qui a fait par ailleurs état d'une quinzaine de blessés.
Ce mouvement de violence impliquant des civils et des soldats intervient après celui de dimanche qui avait fait six morts à Vavoua (centre-ouest).
Face aux incidents récurrents, le chef d'Etat ivoirien Alassane Ouattara avait pris plusieurs mesures urgentes dont la mise sur pied d'une police militaire pour traquer les soldats " indisciplinés".
