Le Mali entend créer son propre fonds de lutte contre le VIH/SIDA

Afriquinfos Editeur
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C'est ce qui ressort des recommandations des travaux de la session annuelle du Haut Conseil national de lutte contre le SIDA (HCNLS).

Cette session annuelle, tenue vendredi dans la Salle des Banquets du Palais de Koulouba, a été présidée par le président malien et président du HCNLS, Amadou Toumani Touré.

Le président Touré a exprimé sa satisfaction vis-à-vis de bons résultats obtenus dans son pays, qui a un taux de prévalence de 1,3%. Selon lui, son pays doit compter sur lui-même d'abord.

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Le chef de l'Etat malien qui n'a pas manqué d'exhorter l'ensemble des acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH/SIDA à redoubler d'efforts et de vigilance, a dit ceci : "il faut qu'on croit à nous-mêmes".

Il est à noter que le Mali est l'un des 22 pays d'Afrique subsaharienne dans lesquels,  l'incidence du VIH/SIDA a reculé de 25%.

En dehors des contributions des partenaires extérieurs, ce fonds national doit pouvoir prendre en charge le financement des activités de la lutte contre le VIH/SIDA, a-t-on appris au cours de ladite session.

Parmi la dizaine de recommandations formulées à l'issue de cette session, on retient la restructuration du HCNLS.

Auparavant, le secrétaire Exécutif du HCNLS, M. Malick Sène, avait fait une communication relative aux enjeux, défis et perspectives de la Réponse nationale au VIH/SIDA au Mali. A travers cette communication, il est ressorti de façon claire l'engagement du Mali pour la lutte contre cette pandémie.

En plus de la Première ministre Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé, des membres du gouvernement, des gouverneurs de régions et du District de Bamako,  cette session a enregistré la présence des représentants des confessions religieuses, des organisations de femmes et de jeunesse.

On notait également celle des associations de personnes vivant avec le VIH/SIDA, des partenaires techniques et financiers, des ONG ainsi que des chefs d'entreprises du secteur privé.