Le FMI approuve un décaissement de 9,3 millions de dollars au profit du Mali

Afriquinfos Editeur
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Selon un communiqué publié jeudi par la représentation du FMI à Bamako, l'achèvement de cette revue ouvre la voie au décaissement final de 6 millions de DTS (équivalant à environ 9,3 millions de dollars) au profit du Mali. Ce qui porte le total des décaissements au titre de cet accord à environ 52,99 millions de DTS (environ 82,1 millions de dollars).

"Le Mali a obtenu de bons résultats macroéconomiques en appliquant son programme. Les perspectives économiques du pays sont positives, même si certains risques de décélération existent. Il sera nécessaire de poursuivre les politiques macroéconomiques marquées par la prudence et de mettre en œuvre sans tarder les réformes structurelles pour réduire la vulnérabilité du pays aux chocs externes, diversifier l'économie, rehausser encore la croissance économique et réduire la pauvreté", a souligné M. Min Zhu, Directeur général adjoint et Président par intérim, à l'issue des délibérations du Conseil d'administration sur le Mali.
 

Pour lui, "le programme des autorités est fondé sur une véritable appropriation et il cadre avec leur stratégie de croissance et de réduction de la pauvreté. A court et moyen terme, les priorités des autorités restent la stabilité macroéconomique, la mobilisation des recettes, la gestion des finances publiques et le développement du secteur privé pour promouvoir une croissance soutenue et diversifiée dans un contexte de viabilité de la dette".

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Pour le FMI, dans un proche avenir, les réformes dans les secteurs financier, cotonnier et de l'électricité seront particulièrement importantes. L’Institution de Breton Woods a également recommandé des mesures urgentes qui portent sur l’amélioration de la supervision et du contrôle financiers ainsi que l'approfondissement du secteur financier ; la conclusion de la vente de la Banque de l’Habitat du Mali et de la société d’égrenage du coton (CMDT) ; le renforcement de la capacité de production et de la solidité financière de la compagnie d’électricité (EDM). Des mesures qui, selon M. Zhu, doivent être complétées par un dispositif de protection sociale bien ciblé.