Revue de la presse malienne du 15 décembre

Afriquinfos Editeur
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L'Essor
La 20è session ordinaire du conseil de surveillance du Millenium Challenge Account Mali (MCA-Mali) s'est tenue mardi à Koulouba sous la direction de son président, l'ancien ministre Marimantia Diarra. C'était en présence de la directrice générale du MCA-Mali, Mme Néné Traoré, et du directeur de la mission résidente MCC, Jon Anderson. Plusieurs points étaient inscrits à l'ordre du jour de cette session : la validation du compte rendu de la réunion du conseil de surveillance tenue le 7 octobre passé ; le statut des conditions préalables au prochain décaissement ; l'adoption des documents financiers, du plan de travail administratif, du plan de travail du projet d'irrigation d'Alatona et du projet d'aménagement de l'aéroport de Bamako-Sénou. Figuraient également au menu de la session l'adoption du plan de travail, de suivi et d'évaluation et du tableau de suivi des indicateurs ; la présentation du projet de convention tripartite entre le MCA-Mali et les communes de Diabaly et Dogofry dans le cadre du syndicat intercommunal et de la note conceptuelle relative à la mise en place des structures de gestion du projet d'irrigation d'Alatona.

L'Indépendant
La 16ème édition de l'Espace d'interpellation démocratique (EID) qui a eu lieu le 10 décembre 2011 sous la présidence du Jury d'honneur, a accouché d'importantes résolutions allant dans le sens de la protection et de la promotion des droits de l'Homme dans notre pays. Une édition marquée également par l'intervention du ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Maharafa Traoré, qui va dorénavant passer, après cette édition, le flambeau de l'organisation de l'EID au Médiateur de la République. Dans son intervention, lors de cette journée historique du 10 décembre, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Maharafa Traoré, a tenu à placer l'événement dans son contexte. C'est ainsi qu'il dira que "l'Espace d'interpellation démocratique (EID) a pour objet d'informer les opinions nationale et internationale sur l'état des droits de l'Homme au Mali et de contribuer de façon active et pédagogique à la réalisation d'une culture démocratique nationale et d'impulser de façon significative la politique de promotion des droits et libertés des citoyens".

Le Républicain
A l'approche des fêtes de fin d'année, la situation sécuritaire à Bamako est particulièrement marquée par la recrudescence des actes de banditisme, vols, agressions. Ce constat vient ainsi mettre en lumière la situation de crise qui touche les Maliens confrontés tant au chômage, à la pauvreté qu'à la criminalité qui ne cesse d'augmenter. A Bamako, une recrudescence des vols à main armée et de braquages inquiète la population depuis quelques mois. De nombreuses personnes ont été victimes d'actes criminels du début novembre à nos jours dans la capitale. En outre, une augmentation des vols dans les marchés a été observée ces deux derniers mois. La population désemparée a fait un retour à l'article 320, c'est-à-dire le "brûler vif". Ainsi en une semaine, deux voleurs ont été lynchés à Bamako, l'un à Hamdallaye pour braquage et l'autre a été brûlé à Sabalibougou. Beaucoup d'observateurs attribuent situation aux préparatifs des fêtes de fin d'année. Selon Mr Coulibaly, mécanicien, ces vols sont essentiellement perpétrés par des jeunes chômeurs voulant célébrer la fête de fin d'année.
 

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