Selon cette étude, publiée par la presse locale, "les prévisions les plus optimistes tablent sur une chute de la production de 75%".
"Celle-ci passerait d'environ 120.000 tonnes en 2011 à 29.000 tonnes en 2012", ajoute le document.
L'étude explique que le secteur est sérieusement compromise par le déficit pluviométrique et l'irrégularité des pluies qui ont eu des répercussions globalement négatives sur l'état de développement des pâturages.
Pour le meilleur des cas, les zones de pâturage pourront tenir le coup jusqu'à février 2012.
Selon les spécialistes, le secteur de l'élevage, occupe totalement ou en partie environ 60% de la population active du pays et contribue pour 12% du PIB.
Les revenus issus des produits et sous produits de ce secteur (lait, viande, peau), constituent l'essentiel des ressources des ménages pastoraux.
Le gouvernement mauritanien prévoit le déclenchement, en février prochain, d'un plan d'urgence qui devra apporter une aide "substantielle" aux éleveurs et agriculteurs qui constituent la frange la population la plus touchée par la sécheresse.
Ce plan prévoit la mise en place de denrées de consommation de base à des "prix unifiés à la portée des plus démunis" sur toute l' étendue du territoire national.
Il prévoit également la distribution, à des prix symboliques, d’aliments de bétail.
Le 11 novembre dernier, le Premier ministre mauritanien avait annoncé que son gouvernement va investir 157 millions de dollars pour faire face aux conséquences des déficits pluviométriques aigus enregistrés cette année.
