Devant une foule de militants venus de plusieurs localités du Sénégal, M. Sall, ancien président de l'Assemblée nationale, a accepté l'investiture.
"Vous m'avez investi de votre confiance, je l'accepte. Je m’impose le devoir de ne pas vous décevoir et l'obligation de rendre compte", a-t-il déclaré.
Il a souligné que son programme mettra l'accent sur "la jeunesse, les femmes et le monde rural qui "sont les catégories qui subissent les plus grandes injustices".
M. Sall a indiqué que l'agriculture est sa principale priorité pour assurer les bases d'un développement durable et a promis un programme de 2.000 milliards de Francs CFA (4 milliards USD) pour les paysans.
Une dizaine de personnalités ont déjà annoncé leur intention de présenter leur candidature.
Parmi elles, le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans, élu en 2000 et en 2007, dont la candidature est contestée par l' opposition et la société civile, qui invoquent un troisième mandat anticonstitutionnel. Mais, ses partisans considèrent qu'il s'agit d'un second mandat, parce que la Constitution a été remaniée en 2001 pour limiter à deux les mandats après l'élection de Wade en 2000.