Les journalistes César Etou (directeur de publication), Didier Dépry (secrétaire général de la rédaction) et Boga Sivori (chef du service politique) étaient détenus depuis cette date pour "offense au chef de l'Etat" puis pour "incitation au vol par voie de presse ", mais ont été déclarés "non coupables des faits qui leur sont reprochés" par le tribunal d'Abidjan à l'issue d'un procès.
L'Opération des Nations-Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et plusieurs organisations de journalistes qui avaient condamné cette incarcération de journalistes se sont réjouies de leur remise en liberté.
Celles-ci avaient appelé les autorités judiciaires et policières au respect de la liberté de la presse, tout en invitant les acteurs des médias à faire preuve de plus de professionnalisme dans leurs écrits.
