Le ministre n'a pas donné les raisons de cette décision intervenue 48 heures après une prise de position ferme du chef d’état-major des armées, le général Antonio Injai, contre ce déploiement. «Je préviens que le jour qu'un soldat de la CEDEAO franchira nos frontières, je mettrai ce pays à feu et a sang», avait mis en garde le général.
A la demande du président bissau-guinéen Malan Bacai Sanha, la CEDEAO envisageait d'envoyer une force, baptisée « mission de stabilisation » en Guinée-Bissau pour aider ce pays à retrouver la stabilité.
Mais, l'envoi de cette force est contesté par une partie de la classe politique et de l'armée. Cette dernière doit être réformée et ses effectifs réduits à la demande de la communauté internationale qui la considère comme au centre du trafic de drogue et comme le principal facteur de déstabilisation.
Quelque 200 soldats angolais ont déjà été déployés à Bissau pour assurer la sécurité du chef de l'Etat, du Premier ministre et des membres du gouvernement.
