Le parti de Gbagbo se retire du processus de réconciliation nationale

Afriquinfos Editeur
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A l'issue d'une réunion à Abidjan, le Comité central du FPI a décidé de suspendre sa "participation à tout processus de réconciliation" et a "demandé à tous ses cadres de s'abstenir de toute activité y afférant".

Dans une déclaration lue par le secrétaire général par intérim, Laurent Akoun, le FPI annonce que "le transfèrement de Laurent Gbagbo signe la rupture du dialogue républicain en cours" avec le gouvernement d'Alassane Ouattara.

Le FPI condamne un "véritable hold-up" et dénonce "une collusion du procureur Luis Moreno-Ocampo avec Alassane Ouattara, sur fond de corruption massive dont les indicateurs sont entre autres la rencontre entre les deux hommes à Paris".

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Le FPI fustige une "procédure illégale constituant une violation grave de la présomption d'innocence reconnue à tout être humain".

Pour le FPI, le transfèrement de Laurent Gbagbo s'apparente à " une contrainte à l'exil" de son président.

"C'est une haine vouée à l'endroit du président Laurent Gbagbo qui finit de convaincre le FPI et ses alliés sur le refus du chef de l'Etat (Alassane Ouattara) de voir une Côte d'Ivoire réunifiée", poursuit la déclaration.

"Le Comité central a ainsi donc invité ses militants et sympathisants à rester prêts et mobilisés pour des mots d'ordre imminents à venir", conclut la déclaration.