Organisé par le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIAC), ce séminaire qui durera 48 heures, sera l'occasion pour les participants de passer en revue la problématique de régulation en relation avec le numérique. Les participants venus de 15 pays membres du RIAC vont identifier les mécanismes autour de la thématique centrale, à savoir la régulation de la communication audiovisuelle et la convergence numérique.
Un thème dont le but est de trouver la solution aux différentes difficultés que pose la régulation à l'ère du boum numérique. Selon un document du séminaire, la convergence numérique se matérialise par la fusion d'appareils diversifiés en un seul support qui, grâce à la numérisation, permet le transport simultané du son, de l'image et de l'écrit. La numérisation offre de nombreux avantages aux consommateurs de médias, mais pose autant de difficultés sur la régulation des contenus. Comment alors contrôler les informations sur la toile ou dans le téléphone portable pour qu'elles soient conformes à la législation nationale, aux règles d'éthique et de déontologie ? « Ce sont là les défis majeurs que veut relever ce séminaire sous-régional », a indiqué dans son mot de bienvenue la présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina, Béatrice Damiba.
Pour Mme Damiba, il s'agira pour les participants de réfléchir sur un réajustement des cadres législatifs nationaux en vue de les adapter au nouveau contexte. Pour ce faire, le président du Conseil supérieur de la communication du Niger, Abdouramane Ousmane a expliqué qu'une coopération entre les instances de régulation de la communication est la solution.
M. Ousmane qui est par ailleurs président du RIAC soutient que grâce à ces nouvelles mutations, mutualiser les compétences et les expériences des différents pays, va permettre de parvenir à une approche commune.
