"Dans la pratique, la perception des redevances de droits d'auteur dans nos différents pays de la sous-région ouest-africaine, demeure un casse-tête permanent. C'est la raison pour laquelle, il urge avec l'appui de nos dirigeants politiques de renverser la tendance avec plus de rigueur et de pragmatisme", a-t-il indiqué.
S'exprimant à l'ouverture de la réunion sous-régionale de l' Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) à l' intention des directeurs des offices du droit d'auteur, ce responsable du bureau béninois du droit d'auteur et des droits voisins, a estimé que l'avènement de la démocratie dans les différents pays de l'Afrique de l'Ouest a sonné le glas de la libéralisation des ondes avec pour corollaire la naissance des radios et télévisions privées qui sont les grands utilisateurs d' œuvres de l'esprit.
"Malheureusement, nos attentes quant au paiement des redevances de droit d'auteur par ces structures sont restés vaines", a-t-il déploré, soulignant la nécessité pour les directeurs des offices du droit d'auteur à œuvrer pour que les auteurs d'œuvres de l' esprit puissent vivre effectivement du fruit de leur labeur.
"En tant que directeurs de bureau de droits d'auteur des pays de la sous-région ouest-africaine, nous avons tous la ferme volonté, de conduire nos structures vers la prospérité, de voir nos sociétaires, les auteurs d'œuvres de l'esprit, vivre effectivement du fruit de leur labeur", a-t-il souligné.
Ainsi, a-t-il regretté, "malgré cette volonté à favoriser l' émergence d'une industrie culturelle dans nos Etats afin de permettre à nos créateurs d'oeuvres de l'esprit de jouir pleinement des fruits de leurs œuvres, l'environnement numérique avec l'information et de la communication rend, la protection des œuvres littéraires et artistiques, jadis difficile, encore plus problématique pour nos pays".