Le gouvernement, via le Comité présidentiel de coordination des infrastructures (PICC), répond aux besoins en infrastructures qui aideront l'industrie minière, a-t-il déclaré. De plus, le Plan de développement national du gouvernement (NDP) contribuera à réduire les problèmes qui entravent la croissance dans le secteur minier.
Des grèves ébranlent actuellement l'Afrique du Sud et les événements prennent de l'ampleur, touchant aussi bien le secteur minier que les autres industries (automobile, construction, énergie et transport).
Le Lekgotla minier de trois jours, organisé conjointement par la Chambre des mines, le Syndicat national des mineurs et le Département des Ressources minérales, offre une autre opportunité aux acteurs clefs de l'industrie minière de partager leurs points de vue et de trouver des solutions aux problèmes qui affligent ce secteur.
Touché régulièrement par des grèves, le secteur minier a affiché de faibles performances au premier trimestre de cette année. Les troubles dans le secteur ont suscité des doutes auprès des investisseurs existants et potentiels qui remettent en question les politiques ainsi que la stabilité politique et de la monnaie.
M. Gordhan a fait savoir que le récent accord cadre signé par le gouvernement, les syndicats et les compagnies minières contribuera à ramener la stabilité dans le secteur minier.
Le secteur minier reste central pour l'économie sud-africaine et la création d'emplois, représentant 6 % du PIB, générant 60 % des recettes du pays à l'exportation et employant 2,9 % de la population active économiquement, soit plus de 500000 emplois directs.