Le trophée de la CAN remporté en 2010 par l’Égypte a mystérieusement disparu au Caire ! 

Afriquinfos Editeur
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Le Caire (© 2020 Afriquinfos)-  La Confédération Africaine de Football (CAF) et la Fédération Egyptienne de Football (EFA) indiquent avoir ouvert une enquête pour déterminer les circonstances dans lesquelles le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), conservé dans la réserve du siège de l’instance faîtière du football égyptien, a disparu, ainsi que d’autres trophées.  

 

C’est d’une histoire rocambolesque dont les fans du football africain ne sont informés que depuis vendredi dernier. La Fédération Egyptienne de Football (EFA) a annoncé l’ouverture d’une enquête après avoir constaté la disparition de plusieurs de ses trophées. Parmi ces titres, le trophée de la CAN 2010, celui-là même qui a été octroyé définitivement à l’Egypte après que les Pharaons aient successivement remporté les CAN 2006, 2008 et  2010.

 A l’EFA (Fédération égyptienne), on ne s’explique pas ces disparitions. «Alors que la fédération égyptienne est en train d’aménager son siège principal, notamment en changeant l’entrée d’un petit musée du football égyptien, la Direction a été choquée par la disparition de certains anciens trophées de la réserve», peut-on lire dans un communiqué de l’instance. «Personne ne sait où se trouve le trophée», confie une source interne.

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Une enquête a donc été ouverte, et la CAF a annoncé qu’elle épaulera l’EFA pour retrouver les trophées disparus. Selon les premiers éléments de l’enquête, ce serait en 2013, alors que l’EFA a été prise d’assaut (par des fans en colère lors des violences politiques entre pro et anti-Morsi) au Caire que les trophées auraient été déplacés ou subtilisés. C’est ce que les investigateurs cherchent à déterminer. «L’EFA enquête actuellement sur la disparition des trophées afin de déterminer si ces anciens trophées ont été sauvés après que le bâtiment eut été brûlé … ou s’ils ont été perdus lorsque le bâtiment a été exposé lors de cet incident», précise-t-on du côté du Caire.

 

 Boniface T.