Togo : le Parti UNIR reporte ses marches

Afriquinfos
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Lomé (© Afriquinfos 2017)-Des sympathisants et militants d’UNIR (parti au pouvoir) ont répondu à un appel de trois jours de marches. Ils étaient des milliers à défiler dans les rues de Lomé ce mardi 28 août 2017, pour manifester leur soutien au Président de la République, Faure Gnassingbé et pour appeler à la poursuite des réformes politiques dans la paix.

Initialement prévu pour trois jours, mardi 29, ce mercredi 30 et jeudi 31 aout, seule la manifestation du mardi a tenu. Les deux marches viennent d’être congédier à travers un communiqué d’UNIR. Elles feront place à la fin de ce mois à celles de l’opposition prévues pour les 6 et 7 septembre prochain dont l’objectif est la réclamation des réformes et l’octroi du droit de vote aux Togolais de l’extérieur.

Mardi, les manifestants avaient démarré la marche au rond-point Trésors de Tokoin Ramco à Lomé, sous bonne garde policière, ont arpenté plusieurs rues de la capitale togolaise pour chuter à la plage de Lomé où un meeting a été organisé en présence de plusieurs cadres du parti UNIR.

Dans son intervention, le 2ème Vice-président du parti au pouvoir, Foli-Bazi Katari a demandé à la foule de répondre favorablement à chaque fois que leur parti leur fera appel. « Il ne faut pas essayer de marcher sur les orteils du parti UNIR et si vous le faites, vous saurez de quoi nous sommes capables et c’est la démonstration que nous venons de faire », a-t-il martelé sous les acclamations de la foule.

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« Lorsque les circonstances l’exigent, nous devons démontrer que le parti UNIR est le plus grand et le plus fort. Au regard des derniers évènements, nous tenons à réaffirmer les valeurs de dialogue, de fraternité, de solidarité, de paix, d’union et de cohésion, qui constituent les fondements de notre parti et que nous nous évertuons à promouvoir au sein de la société togolaise », a-t-il insisté.

De son côté, Georges Aïdam, le premier vice-président d’UNIR a appelé les militants de cette formation politique à « réaffirmer les valeurs de dialogue, de fraternité, de paix, d’union et de cohésion nationale » et à « dénoncer tous les actes de violence et d’intolérance » qui risquent de « faire replonger le Togo dans les années 90 ».

Pour la formation majoritaire, pas question de stopper le processus de réformes, mais il ne peut se faire que dans l’apaisement.

L‘UNIR veut aussi des réformes, mais pas des réformes dans la violence’, a indiqué pour sa part Guy Lorenzo, le ministre de la Communication.

Dans une déclaration publiée à l’issue de la manifestation, la direction d’UNIR a souligné que de nombreux défis demeurent et du chemin reste à parcourir afin de répondre pleinement aux attentes légitimes de nos concitoyens.

Vignikpo Akpéné