Faso: Dix-huit artistes apportent leur appui à la résilience des Forces de défense contre le terrorisme

Afriquinfos Editeur
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Ouagadougou (© 2022 Afriquinfos)- Au Burkina Faso, près d’une vingtaine d’artistes musiciens de toutes les tendances se sont réunis pour mettre en place un projet musical dénommé  « Jour de gloire ». Une manière pour ces derniers de contribuer à la lutte contre l’occupation d’une partie du territoire par les groupes armés terroristes.

Ces artistes ont mis ensemble leur voix et leur talent pour soutenir le moral des troupes au front, mais surtout dire aux populations que le seul remède face à cette situation, c’est l’union. Pour mieux transmettre leur message aux soldats au front et aux populations, ces 18 artistes ont décidé de chanter en langues nationales et en français.

« C’était un projet pour requinquer un peu le moral des troupes au front, et en même temps ça donne un baume au cœur, ça démontre que l’espoir est permis face au mal », explique Donsharp de Batoro, artiste-slameur.

‘’Jour de gloire’’ est une chanson de résilience, mais surtout d’appel à la cohésion sociale : « Ce que le monde doit retenir, c’est que la meilleure façon de tenir c’est de rester ensemble, en se donnant les moyens de sortir de cette crise sans tomber dans des agressions mutuelles, dans des accusations mutuelles, il faut trouver des solutions ensemble pour sortir de cette crise. », a renchérit Frère Malkhom, l’un des célèbres rappeurs burkinabè, qui a écrit les paroles.

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D’après  Papus Ismaël Zongo, l’initiateur du projet, Jour de gloire est le signe d’espoir pour un Burkina Faso de paix : « Cette chanson, dans son contenu, parle de ce que nous vivons en ce moment, mais aussi laisse entrevoir un Burkina glorieux, un Burkina en joie, un Burkina de paix, le Burkina de demain, c’est tout l’espoir des artistes qu’ils chantent dans cette chanson. »

Dans les prochains jours, les artistes sillonneront les villes du pays pour porter leur message d’encouragement et de paix aux populations.

Ce jeudi 1er septembre, le Burkina Faso commémorait en différé, la journée internationale du souvenir aux victimes du terrorisme. Depuis 2015, le pays subit le diktat des groupes armés qui occupent au moins 40 % du territoire. Les familles des victimes en ont profité pour essayer d’attirer l’attention du président Paul Henri Sandaogo Damiba sur les mesures de prise en charge médicale et financière des blessés et des familles de victimes du terrorisme.

Vignikpo Akpéné