Elections 2021 à la CAF: Augustin Senghor vante les mérites de sa propre candidature

Afriquinfos Editeur
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Praia (© 2021 Afriquinfos)- Depuis la validation de leur candidature par le Comité de Gouvernance de la CAF, l’opération séduction se poursuit pour certains candidats à la présidence de l’instance continentale. C’est le cas du candidat sénégalais, Augustin Senghor, qui a profité de son séjour à Praia pour une Assemblée générale de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de football, pour placer quelques pions.    

Toutes les occasions sont désormais bonnes pour les candidats dont les dossiers ont été validés par la CAF pour se positionner et de convaincre les associations membres de porter leur choix sur eux. A Praia (Cap-Vert), Augustin Senghor n’a pas manqué le coche. Face à ses pairs de la zone, le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) s’et notamment présenté comme le favori de l’élection prévue pour le 12 mars prochain à Rabat.

Son programme comprenant 11 propositions et son expérience plaident pour lui, estime-t-il. «Souvent, je ne me décide pas vite. Mais quand je décide d’y aller, j’y vais à fond, et c’est pourquoi je me présente comme favori de cette élection à travers mes projets et mon expérience», a-t-il vanté.

Sa présence dans la capitale cap-verdienne visait évidemment à avancer ses pions auprès des différents responsables de fédérations de la zone UFOA A. «Dans un langage imagé, je peux dire qu’après la maison, je suis dans la grande cour, qui est la zone A de l’UFOA. Et je tenais vraiment à le faire en marge de cette assemblée générale», a-t-il affirmé. Etaient présents à cette AG, Antonio Souaré, président de la fédération guinéenne, et ses homologues du Cap-Vert, du Liberia, de la Gambie et de la Guinée-Bissau.

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Le Mali et la Sierra Leone se sont faits représenter par un responsable de leur fédération. La Mauritanie, dont le Président Ahmed Yahya est lui aussi en lice pour la Présidence de la CAF, n’était pas représentée. Il faut dire qu’avec l’autre candidat Patrice Motsepe de l’Afrique du Sud, le candidat mauritanien a peu apprécié que sa candidature ait été mise en stand-by et qu’il devra passer par une audition le 28 janvier prochain devant la Commission de gouvernance de la CAF.

La FIFA toujours dans le processus

Pour ne rien arranger, ces candidatures doivent aussi être passées au peigne fin par la FIFA. Ainsi en a décidé le Comité d’urgence de la CAF, une décision ratifiée par le Comité exécutif. Ces deux instances soutiennent que la Fifa a son mot à dire dans la mesure où le président de la CAF est en même temps vice-président de l’instance mondiale.

Cette position a été défendue samedi à Praia par Véron Mosengo-Omba, le directeur chargé du développement du football à la Fifa. Il a réitéré l’intérêt de l’instance mondiale chargée du sport-roi pour les élections de la Confédération africaine de football (CAF) prévues le 12 mars à Rabat. «La Fifa est forcément intéressée, mais elle ne vote pas», a-t-il clarifié lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de la zone A de l’UFOA, Antonio Souaré.

A Rabat, outre les membres du Comité exécutif de la CAF, les membres africains du Conseil de la Fifa seront également élus.

Boniface T.