Barrages Afrique du Mondial 2022 : Le Mali renforce son staff, Belmadi déjà prêt pour jouer le Cameroun

Afriquinfos Editeur
4 Min de Lecture

Bamako (© 2022 Afriquinfos)- La Fifa a dévoilé jeudi le programme des Barrages de la Coupe du monde pour la Zone Afrique prévus ce mois de Mars. Si certaines équipes à l’instar du Nigeria ont déjà dévoilé leur liste, pour d’autres comme le Mali, c’est le staff technique qui a été renforcé. Pendant ce temps, alors que le choc entre le Cameroun et l’Algérie a été délocalisé au Stade Japoma, Djamel Belmadi l’entraineur des Fennecs ne s’en formalise pas  et laisse entendre que quelle que soit la pelouse, son équipe est prête.

Le banc des Aigles du Mali a désormais de quoi fait rêver. Après une CAN 2021 où l’équipe malienne a montré de belles dispositions sur le pré mais n’a pu faire mieux qu’un 8ès de finale, la Fédération de Football a procédé à un casting de luxe pour renforcer son staff. Le sélectionneur Mohamed Magassouba actuellement au cœur d’une polémique pour des propos désobligeants envers le public sportif malien, a été maintenu à son poste mais il aura comme adjoint, de véritables stars. Les anciens internationaux Frédéric Kanouté, Seydou Keita, Momo Sissokho et Ibrahim Thiam, ont été intégrés à l’encadrement technique des Aigles. La mission qui leur a été assignée, une qualification historique pour la Coupe du Monde 2022 au Qatar. L’équipe malienne et son staff de rêve devront passer par l’épreuve de la Tunisie les 25 et 29 mars prochains pour obtenir leur ticket.

Un autre choc attendu de ces barrages, est l’opposition entre le Cameroun et les Fennecs d’Algérie. Les Lions Indomptables recevront les coéquipiers de Riyad Marhez le 25 mars prochain sauf qu’alors que le match était prévu se tenir au stade d’Olembe, celui-ci se tiendra finalement au Stade de Japoma. Pour le sélectionneur algérien Djamel Belmadi, ce qu’il considère comme une tentative de déstabilisation psychologique n’aura pas d’effet sur son groupe : « Le Cameroun joue à Yaoundé de manière générale. Exceptionnellement, ils nous font jouer à Japoma. J’imagine que les motivations pour lesquelles on nous envoie dans ce stade-là, c’est, pour parler clairement, ‘une équipe traumatisée, qui a vécu un mauvais tournoi, une mauvaise expérience là-bas’, on les ramène donc sur ce stade-là : ‘Ils sont hantés par’. Ce genre d’arguments normalement n’existe pas dans le sport. Alors qu’ils ont l’habitude de jouer à Yaoundé, au lieu de nous emmener là-bas, ils nous emmènent à Japoma, il y a de la superstition », a fustigé le technicien.

Loin de saper le moral de ses troupes, Djamel Belmadi estime que cette délocalisation leur servira à les booster « Si on m’avait donné le choix, moi j’ai envie de jouer sur une belle pelouse, sur une pelouse praticable. Il me semble qu’eux aussi ils ont les joueurs pour. Mais ils ont jugé que… Si la pelouse est bien… Il n’y a pas d’histoire de traumatisme. On est traumatisés par la pelouse, le côté catastrophique de cette pelouse. Ils peuvent dire tout ce qu’ils veulent, elle était catastrophique. Mais le stade, la ville, je ne suis pas un touriste moi, je ne viens pas à Douala pour visiter, il n’y a pas de monstre là-bas, juste donnez-nous un truc pour pouvoir jouer au football ! Et ça, ça ne fait que décupler notre envie d’aller faire un gros match là-bas », a lâché, déterminé le sélectionneur algérien.

- Advertisement -

S.B.