Kenya : les rastafariens peuvent maintenant plaider au barreau de Nairobi  

Afriquinfos Editeur
2 Min de Lecture

Nairobi (© 2020 Afriquinfos)- Depuis 12 mois au Kenya, et après une retentissante affaire judiciaire, le rastafarisme est reconnu comme une religion à part entière et les personnes portant des dreadlocks ne sont plus mises au ban de la société. Mais l’admission récente au barreau du premier avocat rasta du pays a remis cette décision historique au-devant de la scène. 

C’est l’année dernière que l’histoire avait le tour du monde. Une jeune élève qui avait été sommée par la direction de son école de couper ses dreadlocks considérés comme une excentricité refusa de le faire, et fut soutenue par ses parents. La justice avait été saisie.

La Cour de justice de Nairobi donna raison à l’élève, arguant que «le rastafarisme est une religion du Kenya et doit être respectée comme telle». Depuis, les rastas sont considérés comme des citoyens à part entière et sont intégrés dans la société kenyane, première économie de l’Est du continent africain. En témoigne l’histoire de Mathenge Mukundiapose, qui est devenu, il y a quelques jours, le premier adepte du Rastafarisme à intégrer le barreau des avocats au Kenya. Sur la photo de circonstance prise sur le parvis de la Cour Suprême, il portait fièrement ses dreadlocks sous un chapeau bien vissé.

Le rastafarisme est né dans les années 1930 en Jamaïque. Il a été popularisé en Afrique par le culte de l’Empereur éthiopien Hailé Selassié, que tous les rastas vénéraient comme un Dieu.

- Advertisement -

 

S. B.