"Les confédérations syndicales et les organisations signataires recommandent au gouvernement d'initier (…) un cadre de dialogue avec elles afin de dégager les solutions concertées pour soulager les citoyens burundais. Au cas où aucune démarche n'est entreprise dans les délais proposés, une marche manifestation sera organisée", selon une correspondance de ces organisations aderssée au deuxième vice-président Gervais Rufyikiri.
Les signataires de la correspondance s'insurgent contre la paupérisation des Burundais due à une série de mesures prises par le gouvernement, dont la flambée des prix des produits de première nécessité et la hausse des taxes.
Depuis le 1er mars, le prix de l'eau au Burundi a connu une hausse de 101,5% et celui de l'électricité, de 142,1%.
Les signataires dénoncent également la hausse répétitive des prix du carburant et demandent l'harmonisation des rémunérations grâce à une politique salariale réaliste, juste et équitable.