Un mémorandum pour vulgariser la Charte africaine

Afriquinfos Editeur
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Au terme de leurs travaux tenus du 5 au 7 décembre dans la capitale congolaise, ils ont également adopté le mémorandum d’entente destiné à la mise en place d'un cadre de concertation des ministres de la fonction publique de l'Afrique centrale.

Ce plan d'action stratégique, a-t-on appris, a pour objectif principal, l'appropriation et l'intériorisation par les agents des services publics et autres usagers des pays de la sous-région, des valeurs, normes et principes de la Charte africaine de la fonction publique.

Il vise aussi quatre objectifs spécifiques, à savoir la vulgarisation de la Charte auprès du public et l'accélération de sa ratification par les Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) ; l'implantation et le suivi de sa mise en œuvre  ainsi que l'harmonisation des politiques relatives au service public.

Intervenant à cette occasion, l'ambassadeur, directeur des affaires politiques à la Commission de l'Union africaine (UA), Emile Ognimba, a fait savoir que l'adoption de ces deux documents fondamentaux, est un pas particulièrement important qui vient d' être franchi par les pays d'Afrique centrale, dans leur volonté de s'inscrire "résolument" dans la dynamique imprimée par la 7ème Conférence des ministres africains de la fonction publique, tenue en mai dernier à Nairobi, au Kenya.

 "Nous prenons l'engagement de poursuivre la dynamique lancée aujourd'hui, pour que la Charte soit  ratifiée par l'ensemble des Etats de l'Afrique centrale, et également, par tous les autres pays de l'UA de manière générale", a-t-il assuré.  

 Clôturant les travaux de cette réunion sous-régionale, le directeur de cabinet du ministre congolais de la fonction publique et de la réforme de l'Etat, Aimé Boniface Diatou, a émis l'espoir que ces instruments (le plan d'action et le mémorandum) qui seront examinés lors de la prochaine Conférence des ministres de la fonction publique, permettront d'atteindre les objectifs fixés, afin  que l'Afrique centrale  ne soit plus la "lanterne rouge" dans les instances régionales.