Dans un message à la nation, Ali Bongo a souhaité bonne chance à tous les candidats en appelant à un combat d'idées et non à une guerre car, estimant que "les Gabonais ont toujours vécu en parfaite harmonie".
Les législatives du 17 décembre prochain constituent le premier test électoral pour Ali Bongo Ondimba, parvenu au pouvoir en octobre 2009 après l'élection présidentielle anticipée organisée dans le pays pour la succession à Omar Bongo Ondimba décédé au pouvoir le 8 juin 2009.
Le nouveau chef de l'Etat a hérité d'une majorité parlementaire absolue à l'Assemblée nationale et au Sénat.
Le scrutin du 17 décembre vise à renouveler le mandat de l'ensemble des 120 députés gabonais. 475 candidats présentés par les partis de l'opposition et de la majorité ainsi que des indépendants brigueront les suffrages de 740.000 électeurs gabonais.
Quelques leaders de l'opposition appellent à empêcher la tenue du scrutin, se plaignant du manque de transparence électorale.
Ces leaders associés à des militants d'ONG exigent des listes électorales biométriques afin, disent-ils, de réduire les fraudes électorales.
Comme le pouvoir n'a pas accepté l'introduction de la biométrie par manque de temps et de budget, ces leaders, pour la plupart d'anciens cadres du parti au pouvoir, battent campagne pour la non tenue du scrutin.
