Selon Kratsa-Tsagaropoulou, qui a eu entretien vendredi à Rabat avec le président de la Chambre des représentants, Karim Ghellab, le Maroc reste un partenaire privilégié, stratégique et économique.
Il a souligné que l'UE poursuivra son soutien au Maroc, notamment en allouant des moyens financiers au service d'objectifs communs.
Le 14 décembre dernier, le Parlement européen avait rejeté la proposition sur la prorogation de l'accord de pêche entre l'UE et le Maroc qui permettait à la flotte européenne de pêcher dans les eaux territoriales du Sahara occidental.
En votant contre la recommandation de la commission de la pêche, les députés européens avaient soutenu le rapport original de Carl Haglund, eurodéputé finlandais, qui appelait le Parlement européen à ne pas prolonger les dispositions actuelles, principalement pour des raisons économiques, écologiques et juridiques.
Le protocole de pêche UE-Maroc, appliqué à titre provisoire depuis le 28 février 2011, a pris fin. A cet effet, le Parlement européen appelle, dans une résolution, la Commission européenne à négocier un nouvel accord "plus avantageux" d'un point de vue économique et environnemental pour les deux parties.